Et puis il y a une autre raison qui rend la conduite d’une MX-5 désagréable sur autoroute : le fait que l’on se sente si près du sol fait que l’on est aussi très en dessous des autres véhicules. Passer à côté d’un Audi Q7 ou d’un Range Rover, les voir vous doubler alors que vous ne voyez pas plus haut que leurs rétroviseurs (1,24 m contre près de 2 m de hauteur pour les tout-terrains), c’est intimidant. Et c’est même carrément « flippant » quand un semi-remorque se met à déboîter sans prévenir devant vous, d’autant que le klaxon est d’une tonalité plutôt modeste (on réveillera peu de monde avec). Moralité, autant rouler tranquillement avec une MX-5, quitter la jungle autoroutière et lui préférer le réseau secondaire, plus agréable pour exploiter le châssis sain, équilibré, et rivé au sol de la voiture.

Lire la suite: Essai de la Mazda MX-5 1,8 MZR : Eloge des plaisirs simples http://blogautomobile.fr/de-mazda-mx5-18-mzr-eloge-plaisirs-simples-223512#ixzz2xXzZYGUX

Pour Jess :

+1 concernant la taille des attributs de celui qui a écrit ça... pas de soucis en NBFL non plus sur autoroute, même si le plaisir est proche de la nullité

d'ailleurs petite question, a 130 quel est le régime d'une NA 115cv ?

WEIGHT WATCHERS

Gentiment, parce que si les accélérations sont franches, les 126 chevaux s’essouflent assez vite passés 3500 tr/minutes, un stade où de plus le moteur n’offre aucune sonorité justifiant de continuer à rouler à un si haut régime. Alors, faute de mélodie, on passe, presque à contre cœur, le rapport suivant, qui s’enclenche instantanément, et permet à la voiture de s’envoler à nouveau.