Ce n'est quand même pas le plus simple pour se lancer dans la mécanique, mais si tu veux apprendre, c'est une bonne occasion. Il vaut mieux avoir un autre véhicule, du temps et de la place. Il faut pouvoir mettre les opérations en pause pour y retourner l'esprit frais, sinon on fait des bêtises.
(pour mon exemple, pressé par le mal au dos et l'envie de finir, j'ai quand même oublié de remonter les pignons de la noix du différentiel... Les vitesses passaient facilement, mais bon... il m'a fallu redémonter. Voici la bête en cours de démontage (c'est une traction, on voit bien le différentiel devant, ça fait des choses au milieu en plus par rapport à une boîte de propulsion) :
Jusqu'à sortir l'arbre secondaire, c'est une série d'opérations simples. (Une méthode pas mal est de faire des boîtes pour ce que tu démontes, une par étape, en faisant des photos, ça permet d'éliminer les doutes et les oublis au remontage.)
Je ne sais pas comment il est assemblé là-dessus, il faut potasser le saint manuel (RTFM sera ton mantra le plus sacré). La suite n'est guère plus compliquée, mais il faut un poil plus d'outillage. Si besoin il existe des cales pour serrer l'arbre dans l'étau sans abîmer les dents des pignons. Comme tu ne changes pas la pignonnerie, tu ne devrais pas avoir besoin de réglage (si il y en a un, fais surtout bien gaffe à remettre toutes les cales au bon endroit et dans le bon ordre, sinon ça risque de chanter vraiment fort.)
Il te faut le temps et la place (en appartement oublie, l'odeur acre de l'huile de boîte est persistante, ou alors il faut vivre seul et sans chat, sinon les petites pièces seront à chercher un peu partout). Si ça ne le fait pas, c'est dans les cordes d'un mécano normal, il faut juste qu'il veuille bien le faire. Regarde dans ton coin si tu n'as pas un spécialiste des anciennes ou des japonaises.
