Oui en effet

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Mazda est bien obligé de prendre un maximum de précautions pour se dédouaner si le système ne fonctionnait pas correctement (par exemple si un piéton était blessé à cause d'un non enclenchement du système).
Logique donc d'avoir ce type de remarques.


Normalement, ce type de capteur détecte une variation de pression d'air dans un tuyau qui passe dans le parechoc. Il faut donc que le parechoc soit suffisamment écrasé pour pincer ce tuyau.
Lors d'un choc uniquement sur le bas du parechoc, le système ne se déclenche pas. Il faut normalement un choc de face pour écraser le tuyau entre le parechoc et la traverse.

Sur les premières Mercedes équipées de ce système (W212), il suffisait de pousser sur le capot pour ré-emboiter les charnières et réactiver le système (un gros ressort avec une commande par électroaimant).
Malheureusement, il semblerait que les constructeurs aient actuellement opté pour des éléments pyrotechniques et des charnières qui se cassent Avec dans certains cas, un capot qui ne résiste pas au déclenchement du système

Pour ma part, je débranche le système sur terrain privé où je risquerais de taper quelque chose (cône, ...) mais jamais sur route. Ce serait trop bête de payer toute ma vie si je blesse un piéton alors que je suis assuré

A la lecture des derniers posts, je me félicite d'avoir jeté mon dévolu sur une NCFL(1) dépourvue de capot actif, alors que les NCFL2 sont affublées de ce système susceptible dans de nombreux cas d'invalider les contrats d'assurance
Rien de bon pour l'avenir automobilistique

Alors oui mais non, la jurisprudence est constante : pour refuse l'indemnisation, l'assureur doit activement démontrer que le sinistre à indemniser est directement lié à la non-conformité, laquelle était évidente ou connue du propriétaire. Si l'un des quatre critères n'est pas rempli, par défaut il doit assurer l'indemnisation.
NB : le propriétaire n'est pas supposé mécano et connaître chaque détail technique de son véhicule et voir de lui-même chaque modification. Typiquement, un turbo qui double la puissance, une alerte au TdB "Capot actif défaillant", un CT périmé depuis 6 mois ou une suspension pneumatique avec moult réglage au TdB, c'est "évident", de "simples" combinés filetés ou des vérins de capot manquants, ça ne l'est pas.

Quelques exemples volontairement un peu capillotractés :
- l'assureur avance que la modification de suspension modifie le comportement et les capacités du véhicule, ce qui a pu entraîner l'accident pas démontré, indemnisation
- le propriétaire d'un véhicule acheté d'occasion affirme n'avoir pas remarqué que les vérins étaient leurrés ou que le pare-chocs avait été démonté et mal remonté, sans alerte au TdB, remarque au CT ou autre l'assureur ne peut démontrer que le propriétaire roulait sciemment avec un véhicule modifié indemnisation.
- le piéton n'a pas cogné la tête mais affirme avoir fait un AVC en voyant que le capot actif avait été neutralisé ce n'est pas le même sinistre, indemnisation
- le piéton est blessé aux genoux et le capot actif ne s'est pas déclenché pas de lien direct avec la modification, indemnisation