Bon ben, reparti pour un petit périple, au cœur du parc du Mercantour. Bonne façon d'inaugurer cette nouvelle section sur le forum 
Il c’est un peu décidé sur le tard, je n’avais pas prévu de repartir en vadrouille avec la MX-5 cette année, mais j’avais envie de tester la tyrolienne à la station de La Colmiane situé à environ 150km de chez moi.
Faire l’aller retour en une journée par l’autoroute ? No way, 2h30 de trajet à se trainer à 110
Y aller par la route en Miata ? Pourquoi pas, les routes sont belles mais il faut compter plus de 3h, pour y aller donc quasi 7h de route juste pour ça, pas top.Pourquoi ne pas faire un mini road trip de quelques jours alors ?
Autant profiter du beau temps avant l’automne et ça sera l'occasion de tester le nouveau combo jante 15” + Michelin PS3.
Changement de copilote pour ce voyage, mon frère étant à l’étranger pour ses études, c’est Emma qui prend la place passager pour ce voyage
Côté technique, toujours la GoPro Hero 3 Black (modèle 2012) avec le Nikon D7000 + 18-55, mais une nouveauté : une dashcam DOD LS460W qui filmera en permanence le trajet, c’est aussi cette dernière qui enregistra le parcours GPS qui m’a permis de faire la carte en ligne ci dessous.
Le Road Book “interactif”
Cliquez sur l’image
Je commence à mieux maîtriser les cartes “My Maps” de Google, y a moyen de faire des trucs vraiment sympa
Budget du voyage : 240 € tout compris
Étape 1 : Draguignan - La Colmiane 216 km
Le but est de rejoindre la station de La Colmiane dans la soirée afin de faire le vol le lendemain matin. J’ai réservé à l’avance le vol de 10h30, au moins de pas stress de devoir arriver à une heure précise dans l’après midi, on roule et on s’arrête où on veut
Je choisi de passer par Nice pour faire le fameux Col de Turini, célèbre passage du rallye Monte Carlo en hiver.
1ère partie du voyage via la RD562 pour rejoindre Grasse depuis Draguignan. Le début de la route est dans l'arrière pays Varois est très sympa, mais arrivé vers Fayence, on se retrouve dans des zones semi industrielle. Il y a plus de monde, ce n’est pas extraordinaire mais bien obligé de passer par là.
Comme à chaque fois que j’essaye de rejoindre Nice par la route, je me perds à moitié dans Grasse
Après des détours par des petites routes de zones résidentielles, je retrouve mon chemin et arrive à Cagnes-sur-Mer. Je redoute cette partie en bord de mer. La circulation est assez dense mais ça ne bouchonne pas.
Promenade des Anglais - Nice by Nicolas Garcia, sur Flickr
Passage par Nice et la Promenade des Anglais. Même si la circulation est dense, ça circule bien.
Promenade des Anglais - Nice by Nicolas Garcia, sur Flickr
Le fameux Negresco. Bon, j'adore Nice, c'est la ville de mon enfance, même si c'est très chargé, je suis toujours content de passer par la Prom', qui plus est dans la voiture de mes rêves quand j'étais petit
Arrivé au jardin Albert 1er, on quitte la Prom’ et le bord de mer et je m’engage dans le tunnel qui remonte au nord. Grâce à la pénétrante du Paillon, on rejoints très rapidement le nord de Nice. Je pensais que ça allait être bien plus compliqué que ça, mais une fois engagé sur la voie rapide au niveau du bord de mer, on se cale entre 50 et 70 et on sort Nice sans avoir eu à ralentir. Cool !
Sortie de Nice by Nicolas Garcia, sur Flickr
Tout le monde sortait à l’Ariane, me laissant le champ libre direction la Trinité. Jouissif de se retrouver sur une voie vide alors que ça bouchonne à côté
C’est parti, enfin des routes que je n’ai jamais emprunté !
On commence en douceur avec la D2204 et le col Col de Nice, une mise en bouche, juste 4 épingles histoire de faire crisser les pneus à la sortie (merci l’open diff
) La route est très bien équipée avec piste cyclable et tout.
Col de Braus - D2204 by Nicolas Garcia, sur Flickr
On reste sur la D2204 et on attaque le Col de Braus, les choses sérieuses commencent ! Fini la belle route large, place à une véritable routamiata. Ça grimpe pas mal, Je rattrape rapidement un camping car, heureusement ce dernier me laisse passer.
Col de Braus - D2204 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Une série de lacets impressionnants ! On aperçoit le camping car que j’ai déposé il y a peu.
Paysage magnifique avec la mer méditerranée toute proche.
Col de Braus - D2204 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Arrivé au col, qui culmine tout de même à 1 002m alors qu’on se trouve à 15km à vol d’oiseau de la mer.
Col de Braus - D2204 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Pause photo. Là aussi il y a eu du remplacement puisque le Panda est parti avec mon frère, j’ai donc pris Kiri, la vache...qui est elle même rejoint par Loulou, l’ours polaire
Petite frayeur au redémarrage : clic clic clic clic clic. J’ai souvent les poussoirs hydrauliques qui chantent une secondes ou deux au démarrage à froid, mais jamais quand le moteur est chaud et ça ne dure pas plus de 2 secondes. Je laisse le moteur tourner quelques secondes avant de démarrer. Le bruit s’estompe mais est toujours là… Curieux. Par la suite, je n’ai plus jamais entendu ce bruit du voyage
On entame donc la descente, direction Sospel. La partie haute comporte également une série de lacets très rapprochés, vraiment top.
Col de Braus - D2204 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Un autre conducteur sympa qui s’écarte et me fais signe de passer
Je teste les freins et les pneus, parfait, je ne me fait jamais surprendre. Je ne sens pas une différence flagrante avec mes jantes 15” + Michelin PS3 par rapport aux Minilite 14” + Toyo PROXES CF1.
Peut être que je n’attaque pas assez, mais je trouve que j’ai déjà un bon rythme et je ne me sens pas d’attaquer plus sur une route ouverte. Enfin, à aucun moment je ne me suis senti proche de la perdre, c’est le principal.
Sospel by Nicolas Garcia, sur Flickr
Arrivé sur le très beau village de Sospel à cheval sur le Bévéra où on s’arrête pour déjeuner. On se pose dans dans un restaurant / brasserie qui a l’air assez touristique mais qui se trouve être un très bon plan. Serveurs sympa, cadre au top, nourriture et prix très corrects. Je recommande le 2G à Sospel. Bon, c’est pas non plus une table de folie étoilée au Michelin, hein :p
On quitte Sospel par le Nord Est via la D2566 et place à un moment que j’attends depuis longtemps : le Col de Turini !
Coup de chance, une seule voiture le long de l'ascension qui s’est elle aussi écarté rapidement, sinon, personne dans mon sens ! On croisera quelques engins de chantier mais heureusement dans l’autre sens.
Col de Turini - D2566 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Attention cimetières… Au cas où des zombies traversaient la route ?
Je suis assez prudent sur la partie basse, mais j’attaque un peu plus fort passé le village de Moulinet. En effet, je connais assez bien la route pour l’avoir faite plusieurs fois en virtuel dans DiRT Rally. Même s’il n’est pas évident de reconnaître tous les endroits sans la neige et le verglas
Col de Turini - D2566 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Le petit tunnel, qui marque le début de la spéciale dans le jeu vidéo.
Col de Turini - D2566 by Nicolas Garcia, sur Flickr
La route est extra, une pure Routamiata, pas étonnant que ça soit une spéciale de rallye mythique. La route reste tout de même relativement large pour se croiser sans trop de soucis, elle permet d’arsouiller sans craindre de devoir écraser les freins en cas de voitures venant en face. Si vous passez dans le coin, je recommande à 100%
Je ne résiste pas à poser une petite vidéo de 30 sec d’un enchaînement d’épingles.
C’est dans ces moments que je regrette de pas avoir de torsen
Pour la blague, j’ai mis 11min40 entre Moulinet et le sommet. Sur un onboard de 2002, Peter Solberg a mis 6min22
Col de Turini - D2566 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Pause photo à 1607 m d’altitude, malheureusement le ciel est un peu voilé.
Col de Turini by Nicolas Garcia, sur Flickr
Col de Turini - D2566 by Nicolas Garcia, sur Flickr
On redescend ensuite vers la La Bollène-Vésubie via la M70
Col de Turini - M70 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Je fais particulièrement attention dans CE VIRAGE, j’ai terminé dans le ravin plus d’une fois dans DiRT Rally !
Col de Turini - M70 by Nicolas Garcia, sur Flickr
La route en descente est similaire à la montée, le juste milieu entre “dangereuse” et “safe”. C’est à dire des virages pour se faire plaisir mais quand même assez large pour pouvoir rouler relativement vite.
Col de Turini - M70 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Et ce paysage… !!
On croise une MX-5 NC RC en arrivant sur la Bollène-Vésubie
Col Saint-Martin - M2565 by Nicolas Garcia, sur Flickr
On prends la M2565 direction le nord et attaquons la montée vers La Colmiane qui se situe au sommet du col Saint-Martin. Mauvaise surprise à quelques kilomètre du sommet : quelques gouttes de pluie !
Arrivé à la petite station de la Colmiane, on se gare et on en profite pour fermer la capote. La fermeture éclaire de la vitre plexiglas et de plus capricieuse et déraille sans arrêt
On arrive finalement à fermer la vitre mais il faut que j’essaye de faire réparer ça, dans une sellerie peut être ?.Google Maps nous indique un camping à 3km de là, de l’autre côté du col, dans le village de Valdeblore. Let’s go. La pluie semble passagère, on tente le coup du camping. En cas de temps pourri, j’étais prêt à passer la nuit à l'hôtel plutôt que de galérer dans la boue.
Point positif, on ne sera pas emmerdé par les voisins, le camping doit être remplis à 10% ! Surpris par le prix : seulement 11€ ! En plus, les sanitaires étaient vraiment super clean, ce qui est assez rare pour être souligné dans un camping.
Après avoir monté la tente et pris nos aises, on décide de remonter dans la station pour aller boir un coup et manger. Il est environ 18h, pas un seul passant dans la station ! S’il y avait un peu de vie 2h plus tôt avec quelques randonneurs, c’est désormais mort de chez mort !
La Colmiane by Nicolas Garcia, sur Flickr
On entre dans un bar / restaurant ouvert, mais vide : “Ah non désolé on ferme là” On essaye le suivant et on demande si on peut manger le soir : “Ah… j’allais fermer là… Mais je peux ouvrir si vous voulez, mais pas trop tard, 19h maxi” Bref, conjugué au temps maussade, c’est vraiment glauque comme ambiance
On décide de redescendre vers Saint-Martin-Vésubie situé à environ 8 km et 500m plus bas, en espérant que ça soit un peu plus vivant. Ça l’est. On mange assez tôt car on ressent déjà un peu de fatigue après cette 1ère journée. Là par contre on se fait un peu avoir par un bar / restaurant attrape touriste situé sur la place centrale du village. Y avait sûrement mieux à faire ! La Brasserie “Les Alpes” à éviter
Saint-Martin-Vésubie by Nicolas Garcia, sur Flickr
Il est seulement 20h, mais on retourne vers le Camping, on profite d’une petite aire de stationnement au dessus de Saint-Martin pour faire quelques photos de la vallée. Le temps s’est dégagé, cool
On ne devrait pas avoir de pluie cette nuit.
Col Saint-Martin - M2565 by Nicolas Garcia, sur Flickr
Voie lactée by Nicolas Garcia, sur Flickr
Peu de pollution lumineuse dans le coin perdu, je m’essaye à quelques photos de la voie lactée avec mon trépied d'appoint, sans grand succès avec ces câbles électriques et ce manche à air
Fin de la 1ère journée. Programme de demain : vol en tyrolienne à 10h30, puis cap au nord pour faire le Col de la Bonette !
Heureusement que personne ne venait en face.
