Le lendemain matin après un bon petit déjeuner avec des confitures maison départ à 9h00. Le ciel est couvert mais pas de pluie, la station météo de David est OK, c'est tout bénéfice pour reprendre la Vallée de l'Arc avant d'attaquer le Télégraphe.


Je vois arriver dans mon rétro un club (Club Torino) de scooters italiens dont le chef de bande m'a doublé avant de rejoindre Intermarché pour faire le plein, ils venaient certainement du Col du Mont Cenis tout proche.
Il y a donc une solution plus économique pour l'essence après Termignon, pas de regret le plein au mileu d'une bande scoots c'était minimum 15' sans compter les bavardages ... et la pluie n'est pas loin ...

On est dans la vallée de l'Arc sur une route de liaison entre 2 cols et là c'est clair, c'est pas clair du tout ... et en plus il y a des travaux ...



Mais pour nous distraire il y a les forts de l'Esseillon, une ligne de défense de 5 forts de la Maison de Savoie érigée entre 1820 et 1850 contre une éventuelle invasion française ...




Après la zone de travaux la D1006 devient très belle avec un tracé en grandes courbes et un revêtement de bonne qualité.

Après la traversée de Modane, nous atteignons St Michel de Maurienne où nous piquons à gauche pour la montée du Télégraphe par la D902.

Nous passons le col du Télégraphe 1566 m au sec et je propose à un groupe de motards allemands de les prendre en photo.
On va se suivre, se doubler et se dédoubler jusqu'au Lautaret.
Ici c'est encore mieux qu'hier, c'est un samedi mais la météo est mauvaise et il y a nous et les Allemands ...

Traversée de Valloire à vitesse réduite, le ciel se couvre de plus en plus.
Montée du Galibier,








mes nouveaux copains allemands ne vont pas tarder à nous rejoindre ...
Moins d'une minute après c'est fait.

10h40, arrivée au sommet du col, il pleut et ce sont même des petits flocons de neige (2°) il faut capoter.
Une jolie fille vient de terminer la montée en vélo.
Et rebelote pour la photo des Allemands et cette fois ils me rendent la pareille ... Je me demande ce qu'il fabrique avec mon téléphone et je comprends maintenant qu'il voulait la Mimix dans le champ ...C'était un bon, cet Allemand, danke !

Après la descente du Galibier, je m'arrête pour photographier le panneau de la RDGA et je découvre que pour nous le Lautaret ne sera pas un col il est à mi-chemin de notre descente à 2057 m !

Superbe road trip, merci pour le partage...

... un jour, je le ferai !!

Magnifique roadtrip et très belles photos (malgré tes craintes) nonno.

merci pour le partage,une bonne idée pour aller a nice l'été prochain.

Merci pour le partage et le récit de ce parcours.

PS je cherche une traduction francaise pour road trip mais j'en vois pas qui traduise bien la chose

Merci de nous faire partager ce magnifique roadtrip!

Mon homme et moi rêvions déjà de le faire un jour et ça donne encore plus envie!

Merci à tous de vos encouragements.
Partager un beau road trip comme celui-ci c'est un plaisir.
Je remercie une nouvelle fois Chronogps d'avoir eu la riche idée de créer ce sujet.

@ Thomas 0692 : je n'ai rien trouvé de mieux que voyage routier, je trouve que roadtrip sonne bien un peu comme roadster

Descente sous la pluie, traversée de Briançon pour nous diriger vers le col de l'Izoard.
Il pleut toujours un peu au sommet du col, 2360 m rien de méchant mais peu de visibilité.












Arrivée au Col de l'Izoard et nous rentrons dans le Parc Naturel Régional du Queyras, un Parc réputé pour la randonnée.
Ici personne même plus les Allemands. J'en profite pour faire le point après 430 kms.
Pas de remise à zéro depuis le départ à Bellignat, 48 kmh je suis habitué à des chiffres similaires sur les petites routes de l'Ain et du Jura, mais 7,1L/100 de conso moyenne (OdB) pour moi c'est un record absolu, (un maxi), mais avec des montées claires et dans les tours dans tous les cols, c'est raisonnable.

Vraiment un grand merci Nonno pour ce superbe retour. J'étais justement cet été à lanslebourg et j'ai moi aussi fait Val d'isère, le col de l'iseran ...etc. Ces routes c'est l'éclate en mimix même si pour moi le trafic était plus chargé. En tout cas tu as réalisé ce dont je rêve de faire : la totale!!
les premières étapes sous un franc ciel bleu sont juste magnifiques.
A voir maintenant si un tel parcours peut se trouver dans la chaîne des Pyrénées.

Bien sympa ton reportage Nonno

Tu as fait des routes que je connais bien (jusqu'à Nice) et c'est vrai qu'en top down, c'est encore mieux. Dommage pour la météo du jour 2, vous n'avez pas pu profiter pleinement des paysages des cols du Galibier et de l'Izoard (si ça ne te dérange pas, je posterai quelques photos lorsque ton récit sera terminé).

Dans la descente, arrêt devant le mémorial Fausto Coppi Louison Bobet au milieu d'un paysage lunaire.














Descente vers Arvieux puis la route longe les très belles gorges du Guil sur une route spectaculaire mais suffisamment large.