ÉTAPE 4 : BOURG-SAINT-MAURICE – THONON-LES-BAINS (217 km)Dernier jour sur la RDGA, c’est également l’étape avec le plus de col prévu : 5, mais aussi celle avec le plus d’intersections à ne pas rater. Si on ne se fie qu’aux panneaux, ça peut être un peu galère, mieux vaut avoir repéré le parcours sur une carte ou bien programmé son GPS avant se de lancer.
Super petit déjeuner le matin à l’hôtel, on oublie le supplément de 2x15€ et on se gave bien comme il faut.
Départ vers 8h30, le ciel semble se dégager et il fait déjà presque chaud, la journée s’annonce bien
Direction la D902 (encore elle) vers le nord pour le Cormet de Roselent.
Pause photo forcée lors d’une circulation alternée. Décapotage n°1, je le précise car ils seront nombreux aujourd’hui, on a apprécié la simplicité de la capote Mazda, que ça soit sur la NA ou la ND, en 5sec c’est fait !
J’ai adoré ce col, même si la partie sud est très étroite, heureusement, on a croisé quasi personne. Il y a notamment une série d’une 10 aine d’épingles au niveau du hameau de la Croix où j’ai fait un beau sous virage en entrée de courbe
La route est bien plus large lors de la 2e partie de l’ascension. La température chute assez brusquement à mesure que le soleil disparait, le beau temps entre aperçu le matin semble s’éloigner
Une marmotte.
Cormet de Roselend, altitude 1 968 mLe ciel est désormais totalement bouché
On s’arrête quelques minutes pour les traditionnelles photos et pour acheter un peu de charcuterie à un gars du coin (au passage, très bon le saucisson aux myrtilles). On quitte la Tarentaise pour le Beaufortin, la route change aussi de nom, la D902 devient la D925…
Le versant nord est réputé comme étant l’un des plus beaux passages de la RDGA, mais le ciel étant très bas, on ne peut pas vraiment en profiter
L’arrivée sur le lac artificiel de Roselend est quand même impressionnante, à coup sûr à refaire par une belle journée ensoleillée.
L’absence d’arbres permet encore une fois d’avoir une bonne visibilité et de faire l’intérieur aux lents sans danger, racecar, yo.
Passage devant la réplique de la chapelle de Roselend. Construite suite à l’engloutissement du village dans les années 60 suite à la réalisation du barrage. Je voulais faire une photo devant, mais vu le temps et l’absence de place pour se garer en sécurité, on continue la route. On dépasse le Lac alors que les arbres refont leur apparition. On passe également le col de Méraillet dans la foulée, je n’ai pas remarqué quoi que ce soit. C’était certainement le col historique avant de rebasculer vers le village désormais engloutit, mais maintenant que la route continue de monter jusqu’au Cormet, il n’a plus lieu d’être.
La suite de la descente dans la forêt est un peu tricky avec la NA car une mauvaise surprise nous accueille et va nous suivre quasiment jusqu’à Thonon : les gravillons ! Vincent nous en avait parlé la veille, il y a des kg de gravillons déversés dans les cols !
Heureusement, la route est déserte est bien large. Lors d’une portion bien droite je tente un freinage pour tester : blocage instantané des 4 roues :aie : aie :
On regagne la vallée à Beaufort, on continue un court instant sur la D925 puis il faut tourner à droite sur la D218b en direction du Col des Saisies. Croisement pas du tout indiqué, on a vite fait de continuer droit sur Albertville si on n’est pas vigilant !
Comme d’hab, on a un panneau mais 500m APRÈS l’intersection :aie :
2e col de la journée, le col des Saisies. Rien de spécial à signaler lors de cette montée, pas mal gêné par la circulation.
Arrivé au sommet dans la station du même nom, c’est triste en cette période estivale et la pluie se remet à tomber. On recapote car ça s’intensifie et qu’on roule au pas dans la station.
Recapotage n°1
On s’apprête à quitter la station mais on a pas vu de panneau
Ah si ! J’en aperçoit un à travers le plexi détrempé dans l’autre sens. Demi-tour au rond-point et photo rapide dans la gadoue. Pas l’envie de faire du tourisme, on refait un 2e demi-tour et continuons la route vers le val d'Arly.
Col des Saisies, altitude 1 650 mCoucou la NA garée sur le parking du super marché.
La pluie est désormais bien forte, on croise une NC rouge dans la descente. Appel de phare et klaxon comme d’hab
Thomas qui me suit nous informe au talkie-walkie que le gars a fait demi-tour, on s’arrête dans le petit village des Frasses. Peu de temps après, la ND blanche et la NC rouge arrive
Ah ben c’est Gaëtan, le webmaster de MX5 France
Quelques photos d’usage et on continue la route
Top cette communauté de MX qui permet de faire des rencontres
Suite de la descente vers Notre-Dame-de-Bellecombe puis Flumet où on traverse l’Arly.
Pas mal de circulation depuis ce matin, plus que les jours précédent. En même temps, nous somme bien moins perdu dans la campagne que dans le 06 ou le 04.
Grâce aux talkies, celui qui est en tête peu signaler que la voie est libre pour doubler un lent
A Flumet, on traverse le village avant de continuer sur la D909 direction le col des Aravis. Encore une fois, pas grand-chose d’indiqué dans le village !
Le col n’est pas très haut, moins de 1 500m, mais la route est assez tournante et on se fait plaisir, même si la météo calme nos ardeurs !
Col des Aravis, altitude 1 498mLe temps est de nouveau dégelasse, la vue est complètement bouché et on ne peut rien voir. Dommage, car le col a l’air joli, bien plus que la triste station des Saisies.
Et on bascule dans la Haute Savoie, vers la vallée du Fier
Dans la descente, on passe par la station de sports d’hiver de La Clusaz. Puis arrivé dans la vallée à Saint-Jean-de-Sixt, cap à droite sur la D4 vers le Grand Bornand puis le col de la Colombière.
On atteint le Grand Bornand très rapidement, sans avoir vraiment quitté les habitations.
Stations de champions, notamment Tessa Worley, championne du monde de géant en ski alpin (dont l’un de ses fidèles supporters voyage avec nous
)
La station se situe en bas du col, il faut tourner à gauche sur la D4 au milieu du village pour aller vers le col de la Colombière.
Takumi, sort de ce corp !
Temps de plus en plus pourri, en plus la circulation est chargée, difficile de dépasser.
Col de la Colombière , altitude 1 613 mLe col avec la pire météo de tout le voyage (à égalité avec la Couillole, peut être) Un brouillard très épais, juste une photo et on bascule vers la vallée du Reposoir, direction la ville de Cluses.
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