ÉTAPE 0 : DRAGUIGNAN - MENTON - NICE (214 km)Avant tout, il faut rejoindre Nice, départ/arrivée officiel de la RDGA depuis quelques années (la route historique se terminait à Menton)
Plusieurs options pour rejoindre Nice :
- Par l’autoroute (1h) : hors de question
- Par la route 562 via Grasse (1h30) : déjà fait plusieurs fois et pas particulièrement extra dans sa 2e moitié
- En longeant la côte : ça fait un certain temps que j’avais pour projet de suivre la côte entre St-Maxime et la frontière italienne, pour faire la fameuse côte d’azur, le long de l’ex N98. Mais c’est assez compliqué car la circulation est souvent très dense, surtout en été ! Pas le choix, départ de bonne heure obligatoire pour éviter la circulation et la chaleur.
Départ de la maison prévu à 6h, j’estime à 3h le temps nécessaire pour rejoindre Nice en longeant la côte à partir de St Maxime.
Nous partons de la maison à 6h15, le jour est déjà bien levé, moi qui pensais faire la 1èer partie de nuit et voir le soleil se lever au moment de rejoindre la mer, c’est raté.
Plein à la sortie de Draguignan et direction le Muy pour atteindre la D25, l’une des principale route d’accès à St Maxime. La route est très chargée en été étant donné que c’est celle qui permet d’atteindre St Tropez depuis l’autoroute, mais personne à cette heure matinale. La route est bien aménagée depuis sa rénovation il y a quelques années, calé en 5e sur 80% du trajet.
A mi parcours, premier col du voyage ! Col de Gratteloup - 225m. Le plus soft et l’un des plus bas également.
On s’était obligé à faire une photo à tous les panneaux de col lors du voyage, même s’il ne fait pas partie de la RDGA, on s’arrête quand même, bien qu’il ne soit pas possible se de garer au pied du panneau en toute sécurité.
Le panda est encore de la partie.
Arrivé à St Maxime peu avant 7h, cap à l’est pour rejoindre la D559 (ex RN98 donc). Une superbe route que l’on avait faite lors de la
sortie du mois de février Pause sur un spot à la sortie de St Maxime qui offre une superbe vue sur St Tropez en face.
A cette heure-ci, la route est un régal. La température et la fréquentation sont parfaites. Vraiment à faire si vous êtes en vacances dans le coin, c’est parfois dur de se lever tôt mais ça vaut le coup !
Même si la route propose de beaux enchainements de virage, ce n’est pas vraiment une routamiata. On traverse souvent des stations balnéaires où la limite est à 50. Mais elle reste très agréable à faire, ne serait-ce que pour les beaux paysages de l’Estérel.
Arrivé dans les Alpes-Maritimes et à Mandelieu, vue sur le golfe de la Napoule. A partir de maintenant, le paysage devient plus urbain, on enchaîne les villes sans jamais quitter les bâtiments.
Cannes et sa célèbre croisette.
Puis Golf Juan. Il est déjà 9h, les plages sont déjà bien garnies, mais la route et le paysage sans grand intérêt.
Arrivé à Juan-les-Pins (quartier sud ouest d’Antibes, réputé comme étant le seul quartier de France étant persuadé d’être une commune à part entière
) on quitte le tracé historique de la RN98 qui shunte le cap d’Antibes, on continue donc de longer la côte en passant par le cap d’Antibes.
On est en agglomération, donc 50 km/h maxi, mais le paysage est très beau, que ça soit côté mer mais aussi côté terre avec les superbes villas et hôtels, notamment l’hôtel du Cap-Eden-Roc. J’ai de très bon souvenirs de ce secteur, lorsque j’étudiais à Antibes, je venais souvent faire du vélo ou courir ici.
A la fin du Cap d'Antibes, vue sur les remparts d'Antibes.
Après le cap, on arrive dans la vieille ville d’Antibes et ses remparts. Passage au milieu du marché dominical, heureusement, la circulation est encore très faible.
A la sortie d’Antibes, sur la route du bord de mer qui mène à Villeneuve-Loubet. Je m’arrête le long de la plage qui a la particularité d’être au même niveau que la route.
Je me suis arrêté un peu tôt, il y a moyen d’être encore plus près pour vraiment donner l’illusion que la voiture est sur la plage !
L’endroit est assez curieux, il doit y avoir moyen de faire des belles photos en se positionnant au bon endroit et avec une bonne lumière. Mais je ne comprends pas trop l'intérêt de venir ici pour se baigner… plage avec de gros galets, petite, avec la route, une voie ferrée et une autre route qui passe derrière…Pas l’endroit le plus sexy de la côte d’azur pour profiter de la mer !
On profite de la pause pour boire un coup et mettre de la crème solaire, il est 9h30 et ça tape déjà bien.
Passage par Cagnes-sur-Mer et son église Saint-Pierre du Cros en face de la mer. Depuis la pause sur la plage, la circulation est dense, heureusement, on arrive à Nice.
10h, arrivé à Nice, 3h après avoir atteint le bord de mer à St Maxime, sachant qu’on a pas été gêné par la circulation 75% du temps.
Pause d’environ 1h30 à Nice.
L’occasion de sortir les… cruiser skates… Oui, je ne sais pas comment j’ai réussi à me laisser convaincre par mon frère d’embarquer skates + casque dans le coffre de la MX en vue de l’heure passée à Nice
Pour le repas de midi, on décide d’aller jusqu’à Menton (20 km à vol d’oiseau, situé à la frontière Italienne) où une amie nous propose de manger ensemble.
Il y a 3 routes pour rejoindre la frontière Italienne depuis Nice : la Grande Corniche (M2564 / D2564), la Moyenne Corniche (M6007 / D6007) et le bord de mer (M6098 / D6098 = ancienne RN98) + l’autoroute. Pour info, la RDGA emprunte la moyenne corniche à la sortie de Nice sur environ 5km, puis rejoints ensuite la grande.
Il est 11h30, la chaleur est accablante et on roule au pas dans Nice, obligé de capoter sans le zip arrière (en mode bikini top) le temps de regagner des vitesses de plus de 30km/h. Je décide dans un 1er temps de suivre le bord de mer pour continuer sur le tracé de la RN98, mais vu les bouchons et ce que me propose Waze, je rejoins la moyenne corniche.
Le trajet est long, chaleur et circulation au programme
La route est belle bien qu’assez urbaine, mais la chaleur empêche de profiter pleinement du trajet. Dans les virages, je sens une masse se balancer à droite et à gauche. Il s’agit de la tête de mon frère qui s’est endormit
A l'approche d'Eze, vue sur la presqu’ile de Saint-Jean-Cap-Ferrat.
On arrive à Menton vers 12h30, soit 1h pour faire 30km. Dur, la NA par plus de 30°C, les gens ont parfois du mal à comprendre qu’on soit top down en hiver, mais je profite bien plus du cabriolet en hiver par 10°C qu’en plein soleil à 35°C !
Arrivé sur Menton.
Très jolie ville que je n’avais pas visité depuis des années.
Après le repas, détour par la plage. Bien mieux ici avec le sable fin et la ville en décors, plustot qu’autour d’Antibes avec les galets et les routes en arrière plan ! Un bain bienvenue après avec cette chaleur étouffante. (merci la goute sur l'objectif, super le RainX
)
Après la baignade, on regarde le GP complètement fou d'Azerbaïdjan dans un parc grâce à l’app MyCanal. C’est beau la technologie
Il est temps de rentrer sur Nice, on opte pour la grande corniche, moins de circulation, moins de ville et moins chaud. Le trajet retour est plus sympa que l’aller
Arrivée sur Nice par le nord-est depuis la grande corniche.
Arrivé chez Thomas vers 19h, vu la météo pluvieuse annoncée sur la RDGA, il remet les Yokohama 16’. On est prêt pour le grand départ le lendemain dès 8h !