Pour le lavage je n'utilise que le shampoing Meguiars et pour les insectes il te suffit de demander un bas à ta femme que tu utilises directement ou que tu entoures d'une éponge pour le maintenir humide plus longtemps.

Pourquoi acheter des produits alors que l'on a tout à la maison et quand c'est usé ça leur fait une deuxième vie..

ET merci pour les balades, ce sont mes terrains de jeu favoris, je confirme. Les seules parties lassantes sont les axes nord sud qui sont souvent des billards bien larges , mais dans les sens est-ouest il y a moyen de s'amuser.

La preuve en images, à l'époque j'étais en moto mais le plaisir est le même :

Au petit déjeuner (excellent au demeurant, gâteaux maison, salade de fruit maison,...) j'aime bien étudier les cartes...





La carte Michelin présentant pas mal de routes en bord de mer surlignées en vert je me dis qu'il y a surement moyen d'en prendre plein les mirettes !

La responsable (?) de l'hôtel me voyant examiner ma carte me demande ce que j'ai l'intention de faire et me propose une carte un peu plus détaillée encore des points de vue intéressants. Tout en m'indiquant que le secteur que j'envisage de sillonner est une des (la ? ) plus belles zones du Pays-Basque elle me précise que c'est une zone ou plein de fêtes de villes / plages sont organisées ce samedi... mince... va y avoir du monde sur les routes... tant pis je me lance.

Direction Lekeitio pour toucher un premier spot, le Faro de Santa Catalina :



L'accès via la route cotière BI 3438 est sans grand intérêt au final car elle est bordée à 70 ou 80% d'arbres des 2 côtés. On se balladerait en plein forêt qu'on n'y verrait pas la différence. Cerise sur le gâteaux : pas mal de cyclistes ainsi que des piétons, tantôt à gauche, tantôt à droite, parfois d'assez gros groupes d'adolescents. La route est assez étroite, ligne continue quasi tout le temps et des limitations aussi surréalistes qu'inadaptées à 90 km/h ! Bref c'est un peu comme jouer au bowling... mais à l'envers (i.e. éviter le strike !). Le phare en lui même est facilement accessible, le point de vue sympa sans plus, il y a bar avec une terrasse panoramique.

La section suivante vers Bermeo n'est guère plus intéressante. La descente puis la remontée vers Bermeo est lente et ennuyeuse. Quelques jolis points de vue néanmoins :





Je me dirige vers un autre phare qui m'a semblé pas mal : Le Fara de Matxitxako (je vous fais grâce de la prononciation ). La route est un enfer ! Encore 1 an ou 2 et elle ne sera plus pratiquable, j'ai failli renoncer, d'autant qu'on s'y croise difficilement par endroit.











Le spot est pas mal sans être transcendant non plus. J'ai vu mieux (notamment celui de Cabo Ortegal, vu en mai, cf topic consacré).

Il est 13h, j'ai eu la chance de ne croiser qu'une voiture durant les 2kms parcourus à 20 km/h... je me dis qu'il n'est peut être pas judicieux d'attendre que les touristes débarquent pour me faire une marche arrière sur 400m en zigzaguant entre les ornières. Et puis j'ai prévu "mieux" comme aire de pique nique car hier soir je suis tombé totalement par hasard d'un clic streetview pile sur un site que je veux voir depuis des années (franchement j'en reviens pas car je connaissais le site de nom, mais je n'avais jamais checké l'emplacement) :







Oui vous ne rêvez pas c'est une centrale nucléaire. Une centrale nucléaire oui, mais pas terminée (et avec la plus belle vue mer qui soit ) ! ça vous met le spot de pique nique à 5,8 millards d'euros d'argent public cramé ! (le record sera difficile à battre j'en ai conscience) Nous les français au moins on les termine, quitte à ce que cela coûte le triple !
Pour la petite histoire la construction a été abandonnée en 1994 pour une construction débutée en 72 sous Franco, l'ETA ayant assassiné l'ingénieur en chef du projet. Cela dit vu l'emplacement on pourrait presque remercier l'ETA d'avoir empêché (ou contribué à) car niveau vulnérabilité on peut pas faire pire...

L'histoire complète se trouve ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_ ... _de_Lemoiz

L'année dernière le patron de l'hôtel ARAZ m'avait dit que la centrale était "100% terminée" à part le combustible nucléaire qui n'avait jamais été mis en place... légende urbaine ? j'ai un peu de mal croire que le projet soit allé aussi loin mais on peut se demander pourquoi des gens aurait bossé jusqu'en 1994... Reste que le site est sous vidéo surveillance et gardé jour et nuit (j'ai vu un 4x4 circuler dans l'enceinte... le job de fou... ubuesque !)

Trêve de rappel historique, le retour se fera via l'arrière pays via la N637 (ne prenez pas l'A8 elle est payante !) puis la BI-633 après Durango. Cette dernière étant une pure routamiata qui n'appelle qu'à être faite dans l'autre sens... peut être demain si je suis courageux !

Au final cela donne la boucle suivante : https://goo.gl/maps/X16fvSysVRz

Le conseil du jour pour ceux qui voudraient visiter une ville en bord de mer ou viserait une plage en particulier : évitez la route côtière, plongez dans l'arrière pays puis remontez vers le point visé.

Suite et fin (avant une autre suite !)

Comme l'arrière pays m'a semblé richement doté en routkitournikotes (et après Streetview-vérification de leur carrossabilité, merci Google) je repars donc brûler du sans plomb (rectification : il est sensiblement moins cher ici, 1€26 le litron de SP98)

Depuis la terrasse de l'hôtel je constate la belle journée qui s'annonce :



Température aux alentours de 20-25° prévues. Les conditions parfaites

Avant de plonger dans l'arrière pays je décide d'examiner la route côtière située à l'est de l'hôtel jusqu'à Gétaria via la N634. Elle ne longe pas complètement la côte mais son tracé est très joli, bitume parfait. Malheureusement pratiquement aucun arrêt n'est possible quand on la fait dans le sens ouest-est du fait d'une ligne continue quasi permanente.

Il y a bien un phare a Getaria mais la route semble très étroite. Je renonce. Je mets cap au nord via la GI-3391 qui m'emmène rapidement dans les hauteurs m'offrant un joli point de vue sur la ville et tout l'océan :



Direction Vergara ou Bergara (je n'arriverai jamais à me faire aux doubles inscriptions en basque, en catalan etc...) via les GI 631/2634/3750 qui longe un fleuve puis grimpe à 6 ou 700 mètres. Je n'y croiserai pas grand monde à part un énorme groupe de Harley (30 facilement)... Le raffut que peut faire un groupe de motos pareilles dans une gorge est impressionnant (j'ai cru qu'un hélicoptère me survolait au début ! ). Routes par-fai-tes !



En quittant la GI 3310 qui mène vers Vittoria Gasteiz j'entreprends de shorter via Marin pour passer entre les 2 lacs au dessus de Vittoria... Le début est sympa en passant sous les piles de l'autoroute AP-1 :



Mais il s'avère qu'après Marin c'est pas marrant... La route est étroite mais surtout il manque des morceaux entiers de 10 à 20 mètres (c'est quoi ce travail ! )... Je rebrousse chemin ... direction Legutio pour longer le lac (finalement sans intérêt, eau marron, très moche !) au nord via l'A-623.

A peine sorti de Legutio une Megane 2 RS visuellement surbaissée déboule dans mes rétros ! On va en découdre c'est sûr ... Donc on en découd ! sur 2 ou 3 kms mais je sens qu'il est chaud comme Alonso un jour de grand prix On arrive sur les premières chicanes mobiles... il connait manifestement la route en mettant le clignotant pour doubler bien avant une zone de dépassement... je laisse le local jouer tout seul, pas envie de prendre trop de risque non plus...

L'A-623 est une route plutôt sympa, son dernier tiers est assez impressionnant avec une pente moyenne à 10% sur 6 kms et certaines parties à 12%... Je me demande si ce n'est pas la première fois où je vois autant de panneaux 10 km/h dans les épingles !





Arrivé à Durango j'enquille la N634 puis la BI 3332/3231 pour me rendre à un spot qui a l'air sympa : le balcon de Bizkaia. Ces 2 dernières sections sont jusque magnifiques sur un plan miatatique (ou pourrait dire miatatique pour magnifique en miata non ? ). Bitume de rêve, les épingles sont larges comme des autoroutes !

Arrivé au balcon c'est effectivement très joli :





Y'a même quelqu'un qui s'est construit une baraque qu'il n'a manifestement jamais terminé... A moins qu'il ne s'agisse d'un poste de surveillance d'incendie abandonné...



Fin de la balade, retour à l'hôtel.

Au final cela donne la boucle suivante :
https://goo.gl/maps/FErENKk2Q2n

Pour compléter, cette balade proposée par Tomtom:

https://www.tomtom.com/en_gb/routes/det ... npMQkJvxMI

Ce n'est pas le bon roadtrip , c'est plutôt celui-ci :

viewtopic.php?f=294&t=33889

Quelques vues au drone de la centrale abandonnée :





Au passage j'ai découvert qu'une autre centrale nucléaire, totalement construite, n'a jamais été mise en service mais cette fois en Autriche (et par referendum, pas en tuant des gens comme l'a fait l'ETA)

Ha ça ce sont de jolis secteurs... Très joli Road book! Merci

Randoneur à mes heures, je les fréquente plus en hiver qu'en été, c'est très joli (le Val de Boï est magnifique en hiver). C'est plein de bonnes idées pour les futures sorties mimixienne que je vais avoir a prévoir si tout va bien avant la fin des beaux jours... Ça dure jusqu'à tard les beaux jours par ici

Pis ma moitié est très intrigué par les Paradors... C'est bon pour le WAF du mimix

Les Paradors sont devenus assez chers. Il faut éventuellement prendre une carte 5 nuits ou saisir des opportunités sur des promotions.

J'ai une collègue Espagnole qui aime bien se faire quelques WE au pays... Elle se tient bien informé des promo

Bonjour / Egun on!
Merci pour ces belles photos du Pays Basque espagnol, un endroit où se côtoient le meilleur et le pire en termes de paysages
_ la route du phare Matxikako est une horreur, je ne sais pas pas comment on arrive à rouler dessus en Miata, je crois que cet état d'abandon est une volonté délibérée pour ne pas avoir des touristes sur cette route très étroite. La route du phare de Getaria,elle; n'est pas ouverte à la circulation mais accessible à pied (vue extraordinaire)
_ la centrale nucléaire est un symbole du passé douloureux du coin: l'ETA dans sa folie meurtrière a tué plusieurs personnes travaillant à la centrale, du coup plus personne ne voulait y travailler. Règne de la terreur, mais en même temps le gouvernement franquiste avait choisi l'un des endroits les plus sauvages de la Côte Basque pour y construire une centrale au mépris de la volonté des habitants dans le cadre plus large d'une politique de répression incluant l'interdiction de parler basque, la suppression de toutes les libertés, la torture carcérale, bref terreur contre terreur...
_ le coin le plus extraordinaire de cette côte reste l'ermitage de San Juan de Gaztelugatxe sur un îlot rocheux relié à la terre ferme par un isthme étroit et des escaliers vertigineux

Des mecs sont rentrés sur le site... Impressionnant !