Première grande balade.

Objectif, tester les compétences de l'engin sur petites routes bien sinueuses.

Avantage d'être seul à bord, pas besoin de se soucier de secouer le passager

Reste à voir si je tiens la distance

Voilà les 4 parcours prévus, sachant que je descends du bateau jeudi matin et que le mauvais temps est prévu pour samedi en fin de journée













Je vous dirai, maintenant

Et

J'aurais peur que ma MX 5 ne puisse pas monter sur le bateau depuis le quai sans tout arracher devant !

Comment ne pas aller a Bonifacio !
Les plages du sud ses pallombagia, Santa Julia, le petit spérone

Je suis corse d'origine, donc toutes ces beautés je les connais bien, seule la conduite me motive pour ces 3 jours

Si elle passe les ralentisseurs, ça devrait le faire

Hauteur et disposition face avant ND vs NCFL?

J'ai du sortir d'un parking souterrain en marche arrière !
Ma MX 5 ND a l'air rabaissée, (pack sport); c'est ce que j'ai constaté à la concession quand elle était à coté d'une autre.

Et j'ai le souvenir quand j étais monté a bord avec une ds4 sans soucis, qu'il y avait un bel angle avec corsica ferry

Du coup, tu n'auras besoin pas de conseil..

Ton jour 3 va être ardu !
Avec un peu de chance, pas trop de camping car pour te ralentir . Sinon, tu vas y passer aussi une partie de ta nuit

N'uses pas trop le goudron, j'y vais fin septembre pour ma part

Ça fait si longtemps qu'il est là sur ce genre de route qu'il ne craint plus grand chose

L'arrivée à Ajaccio

Dans le désordre
Ajaccio Bastia via Calvi (agréable et pas difficile)
Au départ d'Ajaccio ne faite pas confiance au GPS et rejoignez la D81 par la T22... sinon vous êtes partie dans des chemins de traverse au milieu des zones industrielles dont certains sur lesquels on ne peut même pas se croiser.
La D81 est un vrai plaisir de route large et sinueuse a souhait avec des montées, des descentes et des zones de depassement faciles.
Cargese est toujours encombré, sa traversée est juste une histoire de patience.
Ensuite toujours D81 jusqu'à Piana. La route est devenue une vraie route corse (belle mais plus étroite qu'avant Cargese).
Les calanques de Piana sont étroites et encombrées de touristes en stationnement mais bien aménagée pour aider au croisement. L'arrivée jusqu'à Porto ne présente pas de difficultés sauf si vous êtes tentés par un dépassement.
Après Porto, la route est toujours belle, Un petit moment délicat dans de nouvelles calanques juste au debut (bitume orange).
A Galeria, la galère commence si vous prenez la route que j'ai emprunté (a gauche après le pont). Je vous conseille absolument de continuer sur la D81 vers Calvi par l'intérieur, même si vous êtes en mode tourisme.
Personnellement j'ai choisi de longer la côte en prenant la D81b. Et là c'est l'enfer jusqu'au belvédère de la Revelata. La route est une route corse comme on en trouvait encore beaucoup dans les années 80. Une base de bitume d'une époque indéterminée ayant subit des dizaines d'années de rebouchage de nids de poule (d'autruche ?). Une route idéale pour vibrer sa voiture et où il faut sans cesse guetter les nouveaux nids de poule en transformation (stade 2 du nid de poule). Si vous accélérez pour limiter les vibrations, au premier véhicule rencontré venant à sens contraire, rien ne prouve que vous arriverez à vous arrêter (croisement très difficile, absence de visibilité...)..
A partir de la pointe de la Revelata, la route redevient belle jusqu'à Bastia (si vous ne passez pas par le désert des Agriates).
Donc un trajet très intéressant pour s'amuser avec la mimix entre Ajaccio et Calvi. La suite aligne trop de longues lignes droites et de large courbes pour valoir la peine, sauf à vouloir rejoindre Bastia.
Ajaccio - Pont de Galeria : 127 km Timing 3h (correspond à la réalité si on reste dans la limite haute de la limitation de vitesse). Comptez pas loin du double en version tourisme.

Image prise depuis le sud de Piana

Étape Ajaccio Porto par les chemins de traverse.

Débourrage à la descente du bateau, destination le col de vizzavona par la territoriale T20.

Un conseil, si vous ne vous n'avez pas la banane du motard en arrivant au col, laissez tomber le trip en Corse, parce que vous venez de parcourir la meilleure route de Corse en terme de qualité du bitume et d'aménagements de bas-cotes.

Une fois au col vous pouvez, hors saison, continuer jusqu'au Chalet un routier de bord de route (a droite) où le café - pain au chocolat vous coutera 2€.

Ensuite on fait demi-tour et on redescend jusqu'à Bocognano mais en prenant l'ancienne route nationale qui serpente gentiment (embranchement à gauche aprèsla grande courbe de sellola, signalé route touristique). Une très belle route encore.

C'est là que ça se gâte en prenant la D27 entre Bocognano et Bastelica. Absence totale de bas côté, voir même profondes rigoles à bord franc, des affaissements sous le bitume a detecter rapidement si on ne veut pas toucher. Mais tout ça ne serait pas bien grave en Corse, si le jour où je suis passé de nombreux cailloux (de la taille d'un gravier à celui d'un pavé pour 68tard bodybuildé) n'encombraient pas toute la voie côté montagne. Je suis bien incapable de vous dire si c'était dû aux pluies de cet hiver ou permanent, alors je vous deconseille d'emprunter cette route.

Une fois arrivé à Bastelica, la descente jusqu'à Cauro est des plus agréables et la fin de boucle jusqu'à Ajaccio digne d'une route du continent (T40).

En étant là à 10h du matin, je me suis dit qu'il n'était pas question de rentrer à Ajaccio.

Donc je renquille sur la T20 direction Bocognano mais bien avant d'y arriver prend sur la gauche la route de Vero - Vico (D4). Le départ est un peu étroit mais dès Vero passé on s'engage sur une superbe route dans une forêt de pins, un vrai régal pour conduire et pour les yeux du passager (le conducteur ne quitte jamais la route des yeux...).

Comme les bonnes choses ne durent jamais, après Rosazia on attaque une vraie route de l'interieur, étroite et sinueuse à souhait et au revêtement rugueux. Par chance la visibilité est dégagée, pour ceux qui savent regarder loin devant dans les lacets sur l'autre versant, et l'on se fait difficilement surprendre. Les choses redeviennent normales à Murzo. A Vico, gros village dont la commune arrive jusqu'à la mer, j'ai mangé, il était 12h30.

Ensuite montée jusqu'à Evisa dans une route aussi large que sinueuse. Arrivé à Evisa, on retombe sur une route majeure (si, si !).

La redescente jusqu'à Porto est un vrai plaisir pour qui n'a pas peur de rouler côté précipice et à part quelques passages un peu etroit sur la fin, c'est une jolie promenade.

Timing : à 7h descente du bateau, arrivée à Porto vers 15h30. Une heure de repas et deux pauses restauration d'une vingtaine de minutes.
Kilométrage : 250 km

C'est top de lire tes CR

Je me retrouve dans les quelques routes parcourues l'an dernier pour une 1ère en Corse en bécane.
Vivement la fin de l'été

Il va falloir songer à passer sur 4 roues

C'est réservé pour fin septembre en MX5