La semaine dernière était donc la 2e fois sur piste sèche pour la MX.
Niveau châssis absolument rien n'a été fait depuis, toujours les mêmes plaquettes EBC Yellowstuff, le même LDF RBF600 et les mêmes Nankang NS2R.
Les seules modifs sont le collecteur racing beat et l'admission maison.
La MX a répondu présente au RDV où elle n'a pas bronché et m'a permis de rentrer sans soucis à la maison après un petit paquet de tours sur circuit à plus de 30°.
Pour résumer les 2 jours, voici le bon et le moins bon:
Les +
- efficacité et endurance du freinage
- usure modérée des pneumatique
- fiabilité générale
- sonorité de l'échappement
- un peu plus de moteur à mi régime grâce au collecteur racing beat
Les -:
- température d'huile qui a titillé les 120°
- manque de niaque passé les 6500 trmn malgré le collecteur racing beat
- pilote à la ramasse qui doit progresser
J'avais moins d'appréhension de prendre le volant cette année, moins peur de faire une erreur et à part un petite glissade non voulue que j'ai pu rattraper (en klaxonnant et en calant

) j'étais plus à mon aise.
Mais je suis loin de ce que devrais pouvoir faire avec la MX sur ce circuit, loin de certains chronos fait avec des autos équivalentes.
Le point le plus positif concerne le freinage. Les personnes qui sont montées ou mon ami habitué du circuit ont trouvé le freinage bien mordant et efficace. Pour être parfait il faudrait un poil plus de mordant mais en l'état c'est déjà très bien, surtout la config modeste avec un set-up full stock sauf plaquettes avant EBC Yellow, durites avia et et RBF600. Je n'avais même pas purgé le circuit. L'endurance n'a pas fait défaut non plus, le ressenti à la pédale est resté constant. C'es top.
Idem pour les pneumatiques qui chauffaient vite vu la météo mais toujours progressifs dans les réactions. Le plus surprenant est leur faible usure. Je pense qu'ils me permettront d'aller au Mas du Clos en mars et à nouveau au Haute-Saintonge en juillet 2026.
Toujours dans le positif, la voiture n'a jamais fait défaut. Elle a fait le job pour les trajets et sur piste. Tous n'ont pas eu cette chance.
La nouveauté de l'année, le collecteur Racing Beat apporte un caractère plus plein au BP4W. Le gain est nettement perceptible à moyen régime. Et associé au catback Cobalt il permet d'avoir une sonorité un poil plus rauque vers 5000 trmn.
Pour les prochaines sorties des points sont à régler.
Tout d'abord le température d'huile avait tendance à vite dépasser les 110°C et à titiller les 120°C en mode time attack. C'est n'a pas empêché de rouler mais l'huile peut perdre rapidement ses propriétés de lubrification si elle chauffe trop. Il faut que je vois ce qui pourrait provoquer cette hausse de la température d'huile ( je suis passé à de la Castrol Edge cette année contre de la ELF 700 ST l'année dernière). La suppression de l'EGR peut-elle aussi avoir un impact. En tous cas le montage d'un radiateur d'huile est déjà prévu.
Autre moins bonne surprise est le manque de niaque passé 6500 trmn. Je pensais que le collecteur permettrait de gagner un peu à haut régime. Et bien non mais je ne pense pas qu'il soit fautif. C'est davantage la config autour qui ne permet pas au racing beat d'apporter tout son potentiel. Une gestion programmable parait nécessaire.
Enfin, l'élément le plus important de l'histoire c'est le morceau de viande qui écrit ces lignes et qui était derrière le volant. C'est "facile" de rouler vite mais bien plus compliqué de rouler "fort". Il y a des parties du circuit que je gère bien mieux cette année mais un collègue en NC 2.0 stock roulait 2 secondes plus vite que moi. J'ai quelques bases suite à un stage de conduite fait chez Renault Sport mais il faut que j'apporte plus de technique à ma conduite. Affaire à suivre.
Bref, rien de tel que quelques photos pour illustrer tout ça:
La traditionnelle photo une fois arrivé

Le briefing avec Julien BELTOISE

La MX et ses copines



La joie d'un orage avec les semi slicks:
