Ça dépend ça dépasse !
Demander oui, le mieux c'est quand même d'arriver avec des arguments. Il n'y a pas forcément que l'annulation pure et simple. En fait faut regarder ce qui est marqué sur le bon de commande.
1e point à voir, l'engagement de livraison : il est pris par la signature de la commande.
A savoir si le vendeur peut s'en libérer ou doit livrer quoi qu'il arrive, on y reviendra plus bas.S'il n'est pas précisé de date de livraison fixe, ou "avant le", ou "sous <durée précise>" qui court alors à compter de la date de signature, ou "à préciser ultérieurement", c'est un peu limite côté légalité mais un délai d'1 an peut encore être considéré comme normal dans le monde automobile.
S'il est précisé : avant cette date, aussi lointaine soit-elle, y'a rien à demander, même si des retards sont annoncés, le concess' peut toujours (en théorie) trouver une solution pour livrer à temps. Après...
2e point à voir : les conditions d'activation du désengagement.
Un mot bien précis a une importance capitale sur le bon de commande...
Si un "acompte" a été versé, la livraison
doit avoir lieu. La vente ne peut être annulée en théorie que sur décision de justice, en pratique par un accord signé des deux parties, dans lequel seront précisées les conditions de dédommagement, librement négociées. C'est généralement ce cas qui est activé lors d'une "annulation simple".
Implicitement, un accord a toujours vocation à éviter une procédure dans laquelle le client pourrait demander réparation sur
tous les dommages causés par le retard de livraison, et
même si la livraison a finalement lieu : perte de jouissance, location de véhicule de remplacement, décote si changement d'année/modèle, frais de justice divers, etc. Donc une annulation sans compensation autre que la restitution de l'acompte, c'est tout bueno pour le concessionnaire !
Si des "arrhes" ou une "avance" ont été versés, c'est plus carré - mais c'est rare, car ça représente un sacré risque pour le vendeur.
Le client peut annuler la commande à tout moment sans motif, mais perd ses arrhes. Si c'est le vendeur qui annule sans motif
ou est en tort, il doit rendre les arrhes au double au client.
C'est ce dernier cas qui peut être activé si la date de livraison est dépassée, en théorie même d'1 jour. Grosse différence avec l'acompte :
il suffit au client de signifier (LRAR) au vendeur sa volonté de ne plus prendre livraison, pour que l'obligation du vendeur passe de "livrer" à "restituer les arrhes au double".
Et donc le concessionnaire se retrouve tôt ou tard avec un véhicule sur les bras... qu'il n'est pas interdit de vendre au même client !
Donc concrètement
: si le véhicule arrive dans l'intervalle entre la date d'engagement et la restitution effective des arrhes au double, on peut tout à fait dire au concess' "je vous la prends, mais c'est une nouvelle commande, avec livraison immédiate, et vous me devez toujours les arrhes de la commande précédente non honorée, je les déduirai donc du règlement de cette commande-ci". CQFD
En pratique, c'est rarement comme ça que ça se passe, mais
c'est tout à fait légitime d'agiter ces épouvantails-là pour obtenir tout et n'importe quoi. Réduction, révision offerte, extension de garantie, véhicule de prêt et lequel, 8 tapis "luxe" qui s'usent en 6 mois

, ... tout dépend à quel point on a envie de se fâcher avec la concession. Ce qui, si on marque les esprits, ne manquera pas de se répercuter sur la qualité de service, accueil, prise en charge, ultérieurs

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"Tu te laisseras donc toujours duper, peuple babillard et stupide, tu ne comprendras jamais qu'il te faut te défier de ceux qui te flattent" - L'Ami du Peuple