Je suis profondément désolé de ce que vous allez voir, mais sachez que l'ayant vu de mes yeux j'en suis encore plus dépité !!!
Alors que je suis allé voir une annonce pour un solex, lors de ma sortie de chez la dame, je vois une grange avec deux voitures. (je ne dirait rien sur l'autre voiture, déjà que je lui ai promis de ne pas parler de la Mazda).
Me rapprochant je vois une MiX5, une NA, je pense à une SSP a cause des jantes, mais ma faible connaissance me fait penser à une jazz festival ...
Personne dans la maison adjacente, je vais causer avec le voisin qui me dit que ces voitures sont à lui
Un gars bizarre à première vue, mais voyant que je connais les MX5, la discution qui s’engage devient très vite amicale, et on revient vers les voitures pour continuer la discution...
Il me raconte son histoire, presque chacun des 187 000km passé à son volant. Je ressent vite que le gars est très attaché à sa voiture, il se désole et moi aussi qu'elles soient dans ce triste état.
Il m'ouvre les portes, on discute près d'une heure...il me confirme que c'est une SSP mais une BBS.
En même temp, j’ausculte la voiture : je passe la main dans les passages de roues, regarde le moteur, verifie l'absence de boursouflure dans les bas de caisse, elle à vraiment l'air saine !!! Sauf le siege conducteur éventré. le siege passager en revanche est tout neuf : normal il est célibataire...
Les chromes ne sont pas piqués, le bois est relativement sain, même si un peu décolé par endroit.
Puis viens la question sur la remise en route ou la vente de sa voiture. Là il devient catégorique : il n'est pas vendeur. Malgré ses 60ans, malade avec la vue qui se barre en couille, il à envie de la refaire rouler... en tout cas il ne se vois pas s'en séparer.
Là c'est le coup de massue car je sait très bien que ce ne sera jamais fait et qu'elle va pourrir sur place. Avec mon pote on essais de lui faire comprendre que c'est un triste sort et une terrible fin qui attend la voiture, tout comme l'autre à côté qui coute quatre fois plus cher que la Mazda ... il le comprend mais il est vraiment trop attaché pour s'en séparer.
On continue une discution agréable et interressante une vingtaine de minute, je lui laisse mon numero et insiste lourdement de m'appeler si il change d'avis.
Les kilomètres du retour sont difficile, un arrèt débriefing avec mon pote est necessaire pour souffler et relativiser...
L'histoire ne s’arrête pas là, je compte bien y retourner dans quelques mois pour voir si ça vas, et eventuellement si sa décision est toujours aussi ferme
. Et jouer dedans aussi. J'ai eu un vrai coup de cœur.
). Deux heures plus tard elle était à l'abri chez mon grand-père en échange d'une somme symbolique et d'une promesse de bons soins. Elle est désormais en restauration. Il m'aura fallu une dizaine d'années, alors faut pas perdre espoir