Le vieil adage qui dit que si vous vous occupez bien de votre voiture, elle vous le rendra bien est toujours vrai. Sans réellement s’en rendre compte et y prêter attention, beaucoup de conducteurs endommagent leur voiture et, parfois plus souvent que nécessaire, s’étonnent de devoir régler des factures de réparation significatives ou d’être exclu des conditions de garantie.
Voici les 10 mauvaises manières que le magazine Torque Cars a recensé en observant les gens oublieux de leurs conséquences.

1/ Des vidanges d'huile trop espacées, ou oubliées, et un entretien négligé :
L'huile-moteur est le composant vital dans votre voiture. Quelques personnes supposent à tort que si la capacité du carter est de 5 litres et que (quand ils y pensent) le niveau ne baisse pas sur la jauge manuelle, il n'y a aucune raison de changer l'huile. C’est oublier que l'huile se dégrade et la réduction du niveau d'huile est souvent due à une huile d’une grande fluidité qui est consommée par le moteur. Ainsi, la boue grasse et des particules métalliques se déposent dans le carter et donne une fausse idée du nouveau d’huile réel. Les professionnels de l’entretien automobile disent que le niveau d'huile est dangereusement bas à plus de 70 % sur les voitures de leurs clients.

Conseil : respectez le calendrier d’entretien préconisé et vérifiez votre niveau d'huile au moins tous les mois. Si vous ne vous souvenez pas de la dernière fois que vous l’avez fait, vérifiez-le aujourd'hui.

2/ La pression des pneus incorrecte :
Trop faible, elle cause une chaleur supplémentaire de leur enveloppe en raison du fléchissement supplémentaire et la voiture consomme plus. Trop élevée, la surface en contact avec le sol est réduite et le comportement devient imprévisible. Le freinage est aussi significativement réduit, surtout sur route humide.

Conseil : vérifiez que la pression de vos pneus est conforme aux spécifications du constructeur et/ou du manufacturier en regard de l’usage (et n’oubliez pas la roue de secours !).

3/ Le sous-refroidissement du turbo :
Combien de conducteurs d’un véhicule turbo-compressé (même si peu de MIMIX le sont) savent que leur turbo tourne entre 80.000 et 200.000 tr/min (presque 300.000 sur une Smart diesel !) et qu’il devient très (très !) chaud.
Il faut savoir qu’un turbocompresseur est soumis principalement à deux contraintes : la friction de l'axe de turbine et la température des gaz d'échappement.
Afin de préserver cet élément de l'usure et le refroidir correctement, le turbocompresseur partage avec le moteur le même circuit de lubrification. Cette caractéristique a pour inconvénient de stopper la lubrification du turbocompresseur lors de l'arrêt du moteur, car la pompe à huile n'est plus entraînée, ce qui, à la longue, va endommager le dispositif. En effet, l'huile alors présente entre l'axe et le palier de turbine se met à chauffer de manière excessive, car la température dans la turbine peut s'élever à 1.000 °C (voire plus sur les moteurs de compétition). Il se crée alors un résidu néfaste, composé de corps solides très abrasifs qui vont produire un jeu excessif à la longue (on parle de « cokéfaction » de l'huile). De plus la turbine, encore entraînée par son inertie, n'est plus ni lubrifiée ni refroidie, et peut alors casser du fait de contraintes thermiques et mécaniques trop importantes. Pour pallier ce problème, il est bon de laisser le moteur tourner au ralenti, pendant environ trois minutes selon les modèles, avant de couper le contact, afin que la turbine interne voit sa vitesse de rotation chuter. La lubrification du moteur, donc du turbocompresseur, continue de s'effectuer et de dissiper la chaleur du système. Un autre moyen de faire refroidir le mécanisme est, si le trajet le permet, de rouler doucement à régime modéré durant quelques kilomètres avant de couper le moteur. Si cette préconisation, souvent oubliée par le néophyte, ne peut pas être réalisée, ne serait-ce qu'à cause du temps requis pour sa mise en œuvre, un équipement de seconde monte peut être installé : le « turbo timer », qui aura la charge de stopper le moteur une fois seulement le turbo convenablement refroidi, même si le contact est coupé à la clef.

Conseil : Laissez refroidir votre turbo avant de couper le contact en surveillant la température moteur ou, si votre véhicule en est équipé, la température du turbo lui-même.

4/ Monter dans les tours avec un moteur froid :
Votre moteur est le plus en danger quand il est sollicité à froid. Notez que le processus de combustion ne efficace que lorsque le moteur atteint sa température nominale d'exploitation. Une combustion inefficace fabrique des acides et d'autres toxines qui « mangent » votre moteur. L'huile froide est moins lubrifiante et l’essence prend aussi plus de temps pour l’alimenter correctement.

Conseil : Idéalement, roulez quelques instants à une allure stable sous 2.000-2.500 tr/min. Même chaud, ne l’utilisez pas dans la zone rouge et contrairement à une vieille idée reçue, ne laissez pas le moteur tourner au ralenti pour le réchauffer, sa lubrification est souvent insuffisante à très bas régime (< à 1.500 tr/mn).

5/ Faire de trop courts déplacements :
Le problème avec un court déplacement c’est que le moteur n'atteint jamais sa température d'exploitation. Sachez que l'huile-moteur doit atteindre la température correcte pour avoir sa viscosité optimum et ainsi lubrifier utilement les composants mobiles du moteur. Un catalyseur froid ne peut pas opérer avec l'efficacité maximale qu’on attend de lui pour réduire la pollution, et sa durée de vie est réduite d’autant. Ceux qui ont eu à changer un pot catalyque se souviennent encore de la douloureuse (jusqu’à 2.000 €uros sur certains modèles !).

Conseil : n’utilisez pas votre véhicule pour des déplacements d’un durée inférieure à 10 minutes et/ou 5 kilomètres. Marchez, faites du vélo ou … faites-vous transporter par quelqu’un d’autre.

6/ Monter trop haut dans les tours :
La zone rouge indique le début du régime maximal du moteur. Dans celle-ci, ses composants se déplacent à leur vitesse la plus rapide… et supportable. Les légers déséquilibres dans le moteur sont soulignés et si vous prolongez ce régime dans la durée (>10 mn), vous risquez la surchauffe voire la casse mécanique. Sachant qu’un moteur commence à produire la majeure partie de sa puissance dans le 3ème tiers de son régime d’utilisation, il ne gagne rien à tourner en sur-régime.

Conseil : Plus votre moteur est vieux, plus bas devra commencer sa zone rouge.

7/ Laisser la main sur le levier de la boite de vitesses :
Tant de personnes font ceci sans penser qu’il peut en réalité causer une usure du mécanisme prématurée, particulièrement si vous agitez nerveusement le levier sans raison. Lorsque qu’il est connecté directement à la boîte (sur MIMIX comme sur beaucoup de voitures), la pression sur celui-ci, même la plus légère, est transmise au mécanisme de sélection et peut, à terme, causer une usure anormale qui fera que votre boîte de vitesse commencera à moudre et à craquer lorsque vous changerez de vitesse.

Conseil : ne laissez pas votre main sur le pommeau lorsqu’un changement de vitesse ne s’impose pas et passez vos nerfs sur autre chose.

8/ Fatiguer inutilement l’embrayage :
Garder le pied sur la pédale est suffisant de l'empêcher d'être entièrement dégagé. Le disque d'embrayage aura tendance à cirer, même légèrement et vieillira prématurément. Garder la pédale enfoncée dans le trafic ou en attente des feux de signalisation est aussi une mauvaise idée. Mettez la boite au point mort quand vous ne roulez pas.

Conseil : Mettez la boite au point mort quand vous ne roulez pas, shunter le « stop & go » … ou acheter une automatique.

9/ Mauvaise sélection du rapport de vitesse :
Rien ne fatigue plus un moteur dans sa contrainte essentielle de mouvoir un véhicule qu’un mauvais choix du rapport de transmission par rapport au régime moteur. Le choix d’un rapport trop bas pour l’effort à fournir risque le sur-régime. Le choix d’un rapport trop haut (sous-régime) fatiguera vos ressorts de soupapes, votre arbre à cames et tout votre système de transmission.

Conseil : écoutez votre moteur et/ou apprenez à lire votre compte-tour … ou, là encore, acheter une automatique.

10/ Garder une voiture sale :
En dehors de dévaloriser votre image (mais si c’est votre choix, pourquoi pas) sachez que la corrosion opère plus facilement sur une voiture qui est couverte en permanence d'une couche de saleté. Notamment dans les passages de roues et les soubassements ;

Conseil : Un nettoyage minutieux chaque mois, y compris des pièces de carrosserie non visibles de l’extérieur et une protection de la peinture avec une cire de bonne qualité (évitez le polish siliconé en spray) fera beaucoup pour améliorer la défense de votre voiture contre la corrosion… et quel que soit son âge, donnera de vous, et d’elle, une image positive.

Suivez ces conseils de bon sens et roulez jeunesse !

j'ai Tout bon, comme dirait Jacques

Alors tu es sur le chemin de la félicité.
Voire celui de l'objectif à atteindre, ou du record à battre > 1/2 Mkm pour la NA de Xavier AUDIAU, rédac-chef d'Auto-Rétro.

Il en est encore loin



468920 miles, soit un peu moins de 755000km

Celle là aussi avec quasi 1.500.000km.



Mais non certifiée, et elle en serait à son 2ème moteur et sa 3ème boite de vitesse, donc bon.

https://www.miata.net/himi/

Il y avait une annonce sur Ebay Allemagne d'une NA avec 660.000km

Stef

Ah oui mais si on change le moteur, c'est plus pareil.
C'est bien ... mais c'est plus pareil.

Je l'ai aussi lu hier dans le manuel de la NA.
Donc j'arrête de la préchauffer au ralenti. En plus ça va me faire gagner du temps et de l'essence!

En revanche, je pense qu'il est bon de laisser tourner le moteur 15/20sec avant de passer la 1ère et de démarrer, le temps que l'huile circule partout

Sur le manuel de mon ancienne Prelude ('93), il était indiqué d'attendre 1 minute

Et combien de bas de caisse?