ÉTAPE 1 : NICE - VALBERG (181 km)
Départ de Nice à 8h, on rejoint rapidement la Promenade des Anglais et le départ officiel de la RDGA.
Passage par le port de Nice puis direction la moyenne corniche. Quelques kilomètre plus loin, on atteint le col de Villefranche (altitude 150 m). Techniquement, c’est le 1er col, mais à part sur les cartes IGN, difficile de voir qu’il y a un col.
Après environ 6km sur la moyenne corniche, bifurcation sur la gauche pour rejoindre la grande corniche, l’occasion de voir le tout premier panneau routier “RDGA” cher à Miketorcy
Une petite route résidentielle d’environ 2km avec 2 ou 3 épingles qui mène au Col des Champs (altitude 329 m), toujours pas de panneau de col, de toutes façon, ce dernier n’est pas comptabilisé dans le parcours officiel de la RDGA.
Nous voilà enfin sur la grande corniche, hors des agglomération, le moteur a eu le temps de chauffer, on peut enfin dépasser les 50 km/h :p
Quelques minutes plus tard, on arrive au premier “vrai” col, en tout cas, le premier col répertorié sur le parcours de la RDGA : le Col d’Eze, altitude 507 m.
Toujours pas de panneau routier ici, nous sommes encore en ville. Tant pis pour la photo, on s'apprête à repartir quand mon frère remarque l’arrêt de bus “Col d’Eze”.
Ça fera l’affaire pour la photo rapide au téléphone. Vite, car un bus arrive
Au niveau de la Turbie, la grande corniche rejoint la moyenne, on continue la route jusqu’à Menton. Le trajet est bien plus agréable que la veille avec moins de circulation et une température bien plus fraîche.
Le temps est même nuageux, mais c’est très fréquent ici.
Traversée de Menton, puis plein d’essence à la sortie de Menton.
8,40l/100 sur la 1ère partie du voyage, on a pas vraiment arsouillé, mais on a passé un peu de temps dans la circulation.
On quitte Menton et la ville pour enfin attaquer le 1er véritable col / routamiata : le Col de Castillon via la D2566.
Le contraste est flagrant, en quelques centaines de mètre, les arbres remplacent les immeubles et la circulation disparaît !
Passage sous le viaduc de Careï, contrairement à ce que laisse penser la photo, la route est assez étroite et sinueuse. Mais reste assez large pour attaquer sans craindre de devoir s’arrêter en cas de croisement.
Puis à côté du Caramel, vestige de l’ancienne voie ferrée Menton / Sospel (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_d ... %A0_Sospel)
Quelques centaine de mètres avant le col, un bifurcation se présente : soit on continue sur la D2566 qui mène jusqu’au col via une route très sinueuse. Ou on prend la D2566A qui emprunte un tunnel permettant d’éviter le col (un peu à l’image du Galibier). Là où c’est différent du Galbier, c’est que les deux routes ne se rejoignent qu’à Sospel, 10 km plus bas !
On choisi évidemment l’option D2566 pour accéder au véritable col. Je pense que la vraie RDGA passe par cette route. (pas de panneau pour indiquer où aller) Mais la curiosité, c’est qu’à Sospel, un panneau RDGA indique à ceux qui viennent du Nord de prendre la D2566A. La blague, c’est que le tunnel est interdit au vélo
Donc le cycliste qui suit le panneau, se retrouve “bloqué” 10km plus haut à l’entré du tunnel
Col de Castillon, altitude 706mSuit la descente vers Sospel, via la D2566 donc (environ 4km plus longue que la D2566A) Je place la GoPro en bas de la portière pour varier les angles. Je la place à droite pour que le passager garde un oeil dessus et puisse l’enlever rapidement, mais du côté du mur, ça ne rends pas terrible. A placer du côté gauche pour un meilleur angle de vue.
Traversé de Sospel, toujours aussi joli, je m’y été arrêté pour manger lors d’un précédent Road Trip. Mais clairement un village à visiter un jour.
Après Sospel, un gros morceau : le col de Turini ! 24km et 1 300 m de dénivelé au programme !
Clairement l’un des meilleurs col de la RDGA, paysage au top, des épingles, mais pas trop, et une route relativement large, même si l’arrêt est obligatoire dans certains endroit si on croise un camping car.
On traverse les gorges du Piaon à travers de nombreuses épingles. La NA a du mal en seconde face au 1.5l de la ND et son couple de camion
A mi parcours, grâce aux conseils de Nonno, arrêt sur le site de Notre-Dame de la Menour. Par chance, le petit parking est vide.
Un endroit atypique à voir.
Un petit air de grande muraille de Chine
Vue sur les MX-5
Au sud, d’où on vient, on aperçoit la série d’épingle.
Et au nord, la suite de la montée. J'imagine que ça doit être un super spot pour voir passer les voitures lors du Rallye de Monte-Carlo ! (Même si la célèbre spécial du Col du Turini ne passe pas toujours par là, en effet, il y a 3 routes qui mènent au col, le tracé de la spéciale WRC varie selon les années)
Au moment de repartir, j’en profite pour faire quelques photos depuis le spot en hauteur. Je me plante totalement pour le passage de ma NA en appuyant bien trop tôt… Le buffer de mon appareil était plein avant que la voiture passe au bon endroit.
C’est mieux pour la ND.
Petit sprint par 30°C pour rejoindre la mimix stationnée à l’arrache quelques mètres plus loin pour prendre la place du passager. Suite de la monté en passager, dans mes souvenirs, la route était plus large
Je me chie un peu dessus en voyant mon frère attaquer de la sorte
D’autant plus qu’il se fait plaisir le con, mais même en poussant les rapports jusqu’à 6500trs, impossible de distancer la ND :p
Surtout à cause de ces épingles qui font perdre du temps. Tellement que Thomas en profite pour passer.
Col du Turini; altitude 1607mSi la route est l’une des plus belle, le sommet du Turini est peut être le moins intéressant. Il n’y a même pas de panneau routier officiel, seulement les panneaux des restaurants. En tout cas, la photo est l’une des moins réussie.
Au lieu de redescendre directement côté Bollène-Vésubie, on emprunte la route du Camp d’Argent (D68)
Mais on ne fait pas le tour complet, en effet, la 2e partie de la route est dégradée avec pas mal de pierre sur la route. Une photo et demi tour.
Retour au col de Turini puis bascule vers la vallée de la Vésubie via la M70. Ce côté de la route est plus étroit. J’en profite pour faire un tour en passager dans la ND, des suspensions confortables, ça change !
Ça me rassure aussi de mettre la NA conduite par mon frère derrière un pacecar
Sauf quand il passe devant
La route étroite par moment, bien plus que la montée. Arrêt obligatoire pour se croiser.
Pause déjeuner à la Bollène-Vésubie. Ça sera pain, fromage, charcuterie et fruits dans l’épicerie du village.
Arrivé en bas du col dans la vallée de la Vésubie, passage par Saint-Martin-de-Vésubie puis Col Saint-Martin qui mène à la station de la Colmiane.
Passé Saint-Martin, la route est très sympa, large et bien aménagé, il y a quelques beaux point de vue et panorama le long de la route.
Attention aux pierres cependant !
Le sommet du col, qu’on atteint rapidement, est en revanche sans âme. Situé dans la petite station de la Colmiane, bien triste en cette fin de mois de juin.
Col Saint Martin, altitude 1500 mPendant qu’on fait une photo souvenir, une AC Cobra allemande nous dépasse.
Place à la descente qui mène à la vallée de la Tinée, je teste un angle original pour la GoPro : sur le haut du volant
Pas top pour la visibilité
Les petits 4 cylindres Mazda rattrapent rapidement le gros V8 dans la descente
Qu’on finit par doubler peu de temps après avoir rejoint la route qui remonte le long de la Tinée (M2205)
Après quelques km à remonter la Tinée, on tourne à gauche à niveau de Saint-Sauveur-sur-Tinée pour attaquer le col de la Couillole alors que le temps se couvre.
La route est assez étroite, il faut régulièrement klaxonner pour éviter d’avoir une mauvaise surprise.
En parlant de mauvaise surprise : quelques gouttes de pluie apparaissent !
Pause dans un tunnel, Thomas propose de recapoter, la pluie étant assez faible, je décline l’offre. “J’ai peur de rien”
Quelques instants plus tard, la pluie s’intensifie, la route est trop tortueuse pour rouler suffisamment vite pour permettre à la pluie se survoler le cockpit et au rain-X d’entrer en action. Obligation de recapoter en expresse sur le bord de la route.
Passé le village de Roubion à mi parcours, la route devient plus large, on peut aborder les virages sans craindre de devoir piler si un véhicule arrive en face. Mais la météo est de pire en pire.
Col de la Couillole, altitude 1678 mArrivé au Col sous le déluge ! Photo très rapide vu les conditions, pas trop le temps de faire du tourisme vu ce qu’il tombe !
Le col semble assez joli, sans doute le plus beau jusqu'à présent. Doit y avoir moyen de faire de belles balades dans le coin.
La descente vers Beuil est très roulante, revêtement neuf et route bien large. Malheureusement, les conditions sont très difficiles avec le brouillard et la grêle qui se mêlent au voyage
Thomas propose de s’arrêter à l’abri afin d’attendre que l’averse de grêle passe, mais on ne trouve pas trop d’abris sur la route.
Les conditions sont de pire en pire, il commence a y avoir un paquet de boue / pierre qui coulent sur al route
Arrivé au village de Beuil, on se gare sous la caserne des Pompiers le temps que le gros de l’orage passe.
Quelques instants plus tard, la pluie a quasiment cessé, on reprends la route pour faire les quelques kilomètre qui nous séparent de Valberg, lieu de notre 1ère nuit.
J’ai réservé à l’Hôtel Le Chastellan
http://www.le-chastellan.com/fr/home-fr/On arrive assez tôt, vers 15h10. Le propriétaire me propose de garer la MX dans le garage moto
Cependant, la rampe d’accès est vraiment trop escarpée, je commence à m’engager lorsque “Krrrrrrrrrr”
Heureusement, ce n’est que le décata (je pense). Je n’insiste pas. Le propriétaire demande alors à l’un de ses amis s’il a de la place dans son garage, oui. Cool, la MX est à l’abri pour cette nuit
De son côté Thomas continue la route pour passer la nuit plus bas dans la vallée. Il passera devant le panneau du col de Valberg que j’ai raté le lendemain
L’hôtel est sympa, sans être exceptionnel. La chambre est propre et la salle de bain est neuve. Le simple vitrage n’est pas gênant en cette saison mais doit être assez dérangeant en période hivernale !
On profite d’être arrivé assez tôt à l’hôtel pour faire un tour dans le village. Le temps est à présent totalement dégagé. Le village est encore assez calme, la saison estivale ne débutant que la semaine suivante.
Sur les conseils d’un hôtel ne proposant pas encore de restauration, on opte pour “L’Italiano”
https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_R ... _Azur.html une très bonne surprise ! Un vrai petit resto Italien avec d’excellentes pizzas pour un prix plus que correcte. Je recommande !
La suite, bientôt 
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