Lu dans le dernier n° du Point:

...
Le plaisir de décapoter

Quitte à se déconfiner, pourquoi ne pas faire les choses en grand, et avec style, cheveux au vent ? Le cabriolet est parfois l’objet d’un malentendu. Ceux qui ne l’ont jamais pratiqué ont tendance à prendre ses occupants pour des poseurs, qui choisiraient de rouler sans toit au-dessus de la tête uniquement pour s’offrir au regard des autres. Pourtant, il suffit de tenter l’expérience pour comprendre qu’il n’en est rien et que rouler décapoté est au contraire l’un des plaisirs les plus simples et enfantins qui soient. Comme lors d’une balade à vélo au milieu des champs, le cabriolet permet de conduire tous les sens en éveil, d’admirer le paysage en même temps que d’en respirer les parfums. À ceci près qu’il est possible, au volant d’une décapotable, de traverser la France avec ses bagages et aussi de se mettre à l’abri d’une averse en quelques secondes, le plus souvent d’une simple pression sur un bouton commandant un mécanisme électrique. Magique !

Certes, tous les cabriolets ne sont pas aussi confortables. La Caterham, par exemple – continuation de la Lotus Seven des années 1950, elle-même héritière des MG d’avant-guerre –, se rapprocherait même plutôt d’une moto. Mais ce caractère ultraspartiate est assumé et recherché, car il agit comme un exhausteur de sensations, de vitesse notamment, avec des occupants installés si bas qu’ils peuvent toucher le sol en étendant le bras, car, petit détail, la Caterham est même dépourvue de portières !

Déjà beaucoup plus confortable – au point d’être parfaitement utilisable au quotidien –, la Mazda MX-5 est, elle, une réinterprétation moderne de la Lotus Elan des années 1960. Sa capote, par exemple, à défaut d’être électrique, se manie d’une main depuis l’habitacle pour une opération d’ouverture ou de fermeture qui peut être effectuée en quelques secondes. Très légère et agile, c’est l’essence même de la voiture de sport et sans aucun doute le meilleur rapport plaisir-prix du marché automobile actuel.


...

Pour calculer le rayon de 100 kms autorisé:

https://deconfinement.logiciel-sig.com/

Décevant cet outil, il ne prends pas en compte la sphéricité de la terre
(étrange de la part d'ESRI de faire un truc pareil d'ailleurs)

EDIT : en fait si ça prends en compte, ça été modifié

Je doute que la limite des 100 km soit à vol d'oiseau

Personne ne le sait pour le moment. Mais effectivement, le plus simple à vérifier je pense que ça sera en distance par la route.

En cas de contrôle, j’imagine que le policier tape ton adresse sur son téléphone et regarde la distance par rapport au domicile. Tant pis pour nous si on est à 70km à vol d'oiseau, à 90km par les petites routes mais à 130km selon Google Maps par l'autoroute

Comme pour le 1km actuel, il devrait s'agir d'un rayon de 100km autour de chez soi...

En l'absence de précision dans le décret, c'est la disposition la moins restrictive qui s'applique - donc à vol d'oiseau, et on pourrait même dire "à trou de ver de terre" pour faire abstraction de la courbure terrestre et du dénivelé

D'après tout ce que j'ai pu lire sur le sujet, il s'agit d'une distance à vol d'oiseau.

Je dirais aussi que ça va dans le sens d'éviter une inéquité entre territoires : si c'était 100km par la route, un Savoyard serait beaucoup plus restreint qu'un Beauceron dans la zone géographique qui lui est autorisée.

Calcmaps est pratique aussi https://www.calcmaps.com/fr/map-radius/

Pour savoir où aller de façon sûre.
https://carte-sortie-confinement.fr/

Le coloriage des départements ne va pas dans le sens de l'équité entre territoires
Pour ce qui est de la Savoie vs la Beauce, je préfère faire un peu moins de km et profiter de paysages variés (je comprends qu'un Beauceron préfère l'inverse).

Bien sûr, mais il y a iniquité fondée sur des critères objectivement liés au virus, je trouve que ceux retenus pour le coloriage sont plutôt pertinents, et iniquité sans rapport avec le virus.
A moins qu'on constate que le virus se diffuse plus facilement dans les montagnes que dans les plaines pas de raison que le montagneux soit pénalisé par le taux de routamiatisme de son réseau.

Je pense qu'en cas de contrôle routier, il est facile de montrer sur son smartphone aux autorités la distance affichée par les outils tels que Waze. Et en cas de PV de contester avec ce justificatif. Non?

Les journaux confirment la notion de "rayon" de 100km autour de chez soi...