Pour avoir été vététiste assidu (descente, freeride, street), je vais peut-être choquer en disant que je ne vois pas pourquoi les vélos devraient respecter un quelconque code de la route.
En VTT, je passais par les escaliers, trottoirs, escalators, murets, sauts sur les trottoirs (je peux sauter +-50cm des deux roues, quelle que soit ma vitesse, sans tremplin, donc sauter sur un trottoir, par dessus des plate-bandes, etc..).
J'ai des milliers de km de liberté totale en ville sans jamais rien respecter, et sans jamais heurter personne. Sans jamais prendre de risque non plus, ni occasionner des risques pour autrui, car j'ai toujours préféré gazer comme un furieux sur route pour aller à la vitesse des voitures, et me mettre en sécurité sur trottoir pour m'y arrêter. Et en faisant toujours attention à garder de la marge par rapport aux piétons, à la trajectoire aléatoire.

Tout ceci pour expliquer que le vélo n'est - c'est totalement SUBJECTIF - à mon sens pas un moyen de transport dangereux (ou alors très marginalement), et ce par le fait que c'est mobile, agile, et très léger par rapport à un engin motorisé. Il faut remettre les choses à leur place. Ce qui est dangereux sur la route, c'est une question de masse, de vitesse et d'agilité. Camions, voitures, et deux-roues motorisés dans une moindre mesure.

Je pense même que dans une société où l'on supprimerait totalement les voitures, on pourrait supprimer totalement le code de la route pour les vélos sans voir la mortalité ou les blessures augmenter de façon significative. J'en mettrais ma main à couper.

Le code de la route est là (pour ceux qui ne savent pas sauter sur un trottoir haut) pour défendre les vélos des voitures. Mais il ne faut pas accuser les victimes, les vélos, engins splendides, efficaces, légers, écolo, terriblement en avance sur leur temps.

juste 5% des décès sur route (dans les 173 tués en 2017) et plus de 4000 blessés, 50% des accidents avec des voitures. Mais ça a augmenté de 22% de 2010 à 2016, et ça continue.
Ca fait pas beaucoup mais c'est pas zéro.
Anecdote (triste): Je formais les gars d'une société de Lourdes, un jour j'arrive et on me dit que le jeune ne sera pas là, il s'était tué en VTT dans les Pyrénées, enterré la veille.

Si je suis ton raisonnement: je suis vivant alors que j'en ai fais de belles sur route en moto, on pourrait supprimer le code de la route, c'est bien la preuve.

gr33n, en fait si tout le monde roule comme toi a vélo le code la route redevient obligatoire

le code de la route est là pour le besoin de regles lorsqu'il y a plusieurs personnes dans le même espace... c'est valable pour d'autres regles en plus

pour en revenir a l'ecologie (meme si le velo y participe).... la gouvernance ne réduit meme pas les emballages industriels.... la pollution des déchets est autrement plus longue et définitive que celle du CO2 qui reste une pollution que l'on peu contrer par des mesures "vertes".

Le gaz carbonique n'est en aucun cas polluant ! C'est une idée véhiculée (...) pour que des organismes ou états puissent recevoir une manne financière. Globalement 3 a 4 particules de ce gaz nécessaire à la vie (les végétaux en redemandent) sur 10.000 sont présentes dans l'air. Le faible accroissement de son taux a permis de conter les effets des deforestations en masse. Je sors de la lecture d'un bouquin de Francois Gervais et vais en lire d'autres, conseillés sur ce forum..

C'est beau comme du

Cette phrase est à la fois floue, à demi fausse et trompeuse.

-Le monoxyde de carbone (CO) qu'on retrouve en dépôt noir après une combustion qui manque d'oxygène est toxique. Cependant, sauf erreur, il se dépose rapidement.
-Le dioxyde de carbone (CO²) est l'un des gaz qui composent naturellement l'atmosphère terrestre. Il n'est pas en tant que tel un polluant. Cependant, la modification de la composition de notre atmosphère impacte le climat (les différents gaz ne réagissent pas de la même manière aux rayonnements solaires). Donc l'accroissement des émissions de CO² tout comme la suppression des organismes qui en sont consommateurs est problématique à une échelle globale.

Il est justement démontré dans qq bouquins que la part du CO2 dans les variations climatiques est réellement négligeable ...

François Gervais, un climatosceptique donc:
https://www.lemonde.fr/sciences/article ... 50684.html

Personnellement, j'attends de voir le retour à la réalité des pro-vélo à l'Automne et cet Hiver sous la pluie, neige et T° négatives...

Toujours la même rengaine...
L'impact a été maintes fois étudié et est marginal.

Oui, quand il pleut et que c'est l'heure d'aller au travail, il y a moins de cyclistes en circulation au moment T. C'est indéniable.

Je ne sais pas où tu vis, mais en général en France, rares sont les endroits où il pleut ou neige toute la journée, pendant les 6 mois d'automne et d'hiver... Par exemple, je suis du genre irréductible du vélotaf, donc je suis équipé pour rouler sous la pluie. Pour les moments dont on parle, réellement problématiques pour les déplacements en extérieur, j'ai un pantalon de pluie. Hé bien en moyenne, si je m'en sers 10 jours pas an, c'est bien le grand max. Et pas toujours sur les 2 trajets.

Quant aux températures, comme on se bouge, on est beaucoup moins touchés que, par exemple les motos ou les scooters.

Quelques connaissances ne font pas une statistique, mais curieusement, si je connais quelques personnes qui sont venues au vélo (de la voiture, des transports, voire de la moto), je n'en connais pas qui en soient reparti.

Le plus dangereux est néanmoins le monoxyde de dihydrogène.

C'est cela, il est sceptique, plutôt une qualité de nos jours , surtout pour un scientifique...

Bah il ne suffit pas d'être sceptique pour éviter de sortir des conneries et le fait d'être "scientifique" ne donne aucune légitimité en plus c'est un argument d'autorité ça et on sait ce que ça vaut...
Il existe des universitaires créationnistes.....

Je vois de quoi tu parles, j'en ai lu. Au fait, les as-tu lu ou simplement en as-tu entendu parlé et gardé en mémoire parce que l'idée est agréable ?

Le GIEC fait la revue de presse des articles parus dans la presse scientifique, c'est à dire des articles passés dans des comités de lecture pour juger du sérieux de l'étude, des théories et conclusions. C'est une compil sérieuse qui exprime aussi les doutes et incertitudes, il fait l'unanimité des membres avant d'être diffusé et vu qu'il viennent de pays aussi variés que les pays de l'OPEP ou des scandinaves, arriver au consensus n'est pas anodin.
Si tu fais l'effort de lire un rapport (le plus condensé fait 40 pages dont 10 de couverture, sommaire et présentations inclus, il reste juste environ 30 pages à lire), tu verras qu'il est donné des indices de confiance aux relevés (faible, moyen, élevé...) et des indices de probabilité aux scenari envisagés (peu probable, très probable...). C'est... scientifique.

Tout est là, gratuit et en français :
https://www.ipcc.ch/

Il ne tient pas compte des articles de la presse générale qui ne sont pas relus ni des bouquins qui surfent sur la vague pour exister mais ne contiennent rien d'étayé sur une étude scientifique. Allègre raconte ce qu'il veut dans l'imposture climatique, dont des conneries que même moi je détecte. C'est pitoyable qu'il puisse débiter de telles salades en se réclamant scientifique, qu'il profite du sujet pour faire parler de sa petite personne.

Alors, le CO2 est négligeable ?

Est-ce que pour toi 280€ et 420€ c'est pareil ? C'est l'augmentation de la teneur en CO2 de l'atmosphère terrestre due à l'activité humaine depuis le début de l'ère industrielle en ppm.

Le CO2 est un gaz a effet de serre (GES), il est effectivement peu présent, par exemple 10x moins présent que la vapeur d'eau, autre gaz à effet de serre.
Peu présent, par contre il agit sur une fréquence d'infra-rouges différente des autres GES et son impact est malheureusement très important. Pire, l'augmentation qu'il provoque permet, par exemple, à l'atmosphère de contenir d'avantage de vapeur d'eau, de faire fondre des surfaces réfléchissantes (banquise, glaciers...) ce qui démultiplie son l'effet.

Le résultat est mesuré : on a pris entre 0,8°C et 1,2°C en 150 ans. Le mécanisme a de l'inertie, si on arrête tout le résultat final se vivra dans quelques siècles. La planète a déjà vécu ça, c'est pour ça que la limite a été fixée a 2°C, mais jamais à une telle vitesse.
NB Il s'agit d'une valeur à l'échelle climatique, pas de la météo. C'est la même unité sauf que dans un cas c'est anecdotique, dans l'autre ça signifie des perturbations à fortes répercussions.

Chirac a dit au début de ce siècle "notre maison brûle et nous regardons ailleurs", on a réagi : on a continué à augmenter nos émissions ! On s'est donné du temps pour arrêter, mais ça,passe vite et rapport après rapport, les loupiottes s'allument au rouge les unes après les autres, les scénari du pire deviennent de plus en plus probables. Et nous on continue à faire comme si de rien n'était.

Alors on continue à foncer dans le mur et on appuie toujours plus fort sur l'accélérateur, ou bien ?

Phil