Micro-levier de vitesse et siège baquet

Imaginée à la toute fin des années 1980 pour la jeunesse dorée de Californie, la Mazda MX-5 fait figure de gardienne du temple du cabriolet de poche, à l’ancienne. Produit à un million d’exemplaires en trente ans, ce roadster (deux places en tout et pour tout) ouvertement inspiré de la Lotus Elan (1962-1973) est devenu la coqueluche des baby-boomers des deux sexes et parfois de leurs rejetons. La MX-5 (à partir de 26 400 euros) n’a pas besoin d’aligner une cavalerie impressionnante. On peut la choisir en 133 ou en 184 ch et, franchement, la première option est bien suffisante.
Cette propulsion aux roues arrière, caractéristique en voie de disparition, est amusante à conduire, avec son micro-levier de vitesse dont le débattement a été calculé au plus juste pour exploiter la souplesse du poignet de celui ou celle qui s’est installé dans le siège baquet. Vendue chaque année en France à un millier d’unités, la MX-5 obéit comme les modèles de son espèce à une forte logique saisonnière. Les commandes se réveillent à partir de février jusqu’à l’été et enregistrent un bref regain en octobre s’il fait beau.
Compte tenu de son prix, ce n’est pas une voiture de petits jeunes, mais sa clientèle, dont le profil se situe autour de la cinquantaine, est moins âgée et plus féminine que la moyenne. Chez certains, la petite Mazda pourrait presque être délivrée sur ordonnance : elle soigne la crise de la cinquantaine, requinque les désinvestis de l’automobile et apaise les frustrations de l’ex-motard en quête de sensations.
Au début des années 2000, on crut que la vogue des coupés cabriolets allait redonner du lustre à la voiture à ciel ouvert. Trop lourds et pas très élégants, ces modèles de compromis ne furent qu’un feu de paille. Il y eut aussi des fautes de goût avec ces cabriolets convertis de force – sacrilège ! – au diesel. Aujourd’hui, la Mazda MX-5, la Fiat 500 découvrable ou la Mini cabriolet consolent un peu de toutes ces décapotables dont on porte le deuil. L’auguste cabriolet Saab 9-3, dont les concepteurs avait pris soin de situer le centre de gravité au niveau des fesses du conducteur afin qu’il fasse corps avec la machine. La New-Beetle cabriolet, aimable héritière de la Coccinelle découvrable, sans oublier la longue lignée des Peugeot imaginées pour la vie au grand air qui semble bien s’être éteinte. Et avec elles, toutes ces voitures plaisir qui firent le sel de l’automobile du XXe siècle.

salut
oui mais, bon, ça sarcle quand même:
" requinque les désinvestis de l’automobile"

Je prends

Bel article sur mazda paru aujourd'hui également :

https://www.autoactu.com/actualites/j-aime-mazda

Bel article sur mazda paru aujourd'hui également :

https://www.autoactu.com/actualites/j-aime-mazda

Fouillant depuis quelques mois je trouve pour cette voiture de toute manière que des articles ou vidéos dithyrambiques.
Si quelqu'un a l'abo il pourrait copier l'article en entier car effectivement bien écrit.
HS mais parni les tas de vidéos j'aime bien ces tests là
(1er avec joli accent et neige dès 10:00)
https://youtu.be/aen9FEajsoE

https://youtu.be/Syisbu9nq5k

C'est superbement écrit !

Fouillant depuis quelques mois je trouve pour cette voiture de toute manière que des articles ou vidéos dithyrambiques.