fisico_6403 a écrit :
Je me pose la question, quand le moteur est en fonctionnement et chaud (circuit d'eau à 85/90°C), y a-t-il vraiment une différence de température de l'huile qu'il fasse 20 ou 40°C dehors ?

C'est une bonne question..... à laquelle je ne peux pas répondre!

ou partiellement.
Avec ma Toyota Corolla standard, j'ai fait des dizaines d'aller-retours à fond Tripoli Benghazi soit environ 1050 km x 2 en hiver (quelques degrés positifs) et en été (40°+) et n'ai jamais observé de différence de température d'eau. Idem avec la 305 "Afrique" soit suspensions renforcées et double radiateur de refroidissement. Avec la 605 V6, je ne me rappelle pas qu'il y avait une température d'huile mais je n'ai jamais observé rien d'anormal. Pourtant, je roulais de jour à plus de 200 km/h sur la côtière. De nuit, cela aurait été la roulette belge comme c'était une deux voies, avec des camions en panne sans lumière sur la route qui se signalaient par une pierre quelques dizaines de mètres avant, les chameaux et les check points non éclairés avec des gâchettes faciles d'AK47.
Rien avec les Toyota PU V8 dans le désert et les dunes du Western Desert, face aux dunes avec pneus ballons BP qui doivent bien freiner..
L'été, autours de Hassi Messaoud en Algérie avec une Pigeot, rien d'anormal non plus.
Avec une Jyane (la Dyane iranienne), huile refroidie par air, rien de spécial dans le Zagross l'été avec 35° et le brouillard au lever du soleil, ne parlons pas de la journée!
Je crois que nous autres, occidentaux, faisons une fixation sur ce qu'est capable d'endurer la mécanique.
Je me rappelle m'être arrêté parfois en plein désert, au milieu de nulle part et voir débarquer de vieux PU BJ bleus tout pourris, fonctionnant grâce au fil de fer et au ruban adhésif avec des libyens voulant savoir si j'étais en panne et avais besoin de dépannage. Tu te sens con avec ton monstre V8 type technical... chouchouté par les mécanos thaïlandais.
En brousse sur les pistes défoncées, tu croises des taxis japies avec plus d'un million de kilomètres au compteur si le compteur fonctionnait encore, les sièges défoncés, plus de suspension depuis kala, kala, les ceintures coupées pour servir de sangle de dépannage etc etc. Parfois des semis en panne depuis deux, trois semaines, qui attendent la pièce tournée dans un atelier (!!) ou le soudeur salvateur que l'aide chauffeur est parti chercher et qui doit attendre qu'un camion ou un taxi veuille bien l'emmener. Et je parle de pays relativement surs....
A Dubaï, nous sommes allés faire du dune bashing, ce n'est pas de tout repos non plus pour la mécanique, les chauffeurs sont de vrais sauvages. Même pour quelqu'un habitué au désert, il te font peur... et la mécanique tient le coup.